Dans une série de profils, Finance et Investissement vous présentent les différents corps de métiers de l’industrie des services financiers.
Avec son aide, des entreprises en viennent à décortiquer leurs besoins et les besoins de leurs employés.
Obtenir le titre
À l’image des autres permis, l’Autorité des marchés financiers (AMF) fixe les exigences pour accéder au permis. Pour le titre de conseiller en assurance et rentes collectives, soit la discipline complète, le futur professionnel doit obtenir une formation minimale qui peut être obtenue de différentes façons.
Pour connaître les programmes reconnus par l’AMF, cliquez ici.
De plus, le régulateur exige certains cours, dont l’évaluation des impacts fiscaux d’un contrat d’assurance collective et de rentes collectives ainsi que celui du respect de la législation s’appliquant à l’activité de représentant dans la discipline.
Par la suite, le candidat devra réussir les différents examens de l’AMF et effectuer une période probatoire dans un contexte de travail supervisé. La période varie entre 12 semaines pour la discipline complète et six semaines pour les catégories régimes d’assurance collective et régimes de rentes collectives.
Finalement, il ne reste qu’à demander l’obtention de son certificat.
Situation complexe
Le représentant en assurance collective sert ses clients en répondant aux questions : comment bien répondre aux besoins de l’entreprise ? Ceux des employés ?
« Il y a tout le temps un peu de calculs, de chiffres à compter, mais tu te ramènes toujours à la base, soit à quoi ça sert, pourquoi offrir ça, qu’est-ce que les gens veulent, etc. », illustre Pierre-André Gervais, président chez Avec Assurance, cabinet de courtage en assurances collectives de personne.
Les calculs font partie intrinsèque de cette profession, puisque les besoins des uns et des autres ne coïncident pas toujours et le conseiller doit faire correspondre les deux réalités dans son offre.
Les aptitudes d’un représentant en assurance collective varient.
Chez SSQ Groupe financier doivent posséder plusieurs qualités, mais celles qui reviennent sont la capacité d’écoute et la compréhension. Ces qualités sont pratiquement une nécessité pour bien performer et servir les clients de l’entreprise.
« D’abord, il faut aimer les chiffres et les comprendre. Ensuite, il faut comprendre les lois et les contrats et surtout saisir les petites virgules qui font une différence dans un contrat, explique Pierre-André Gervais, et par-dessous tout, être extrêmement à l’écoute des besoins de son client. »
Le futur professionnel aura également à comparer les prix entre les assureurs et les couvertures offertes par ces derniers.
Pour l’employeur, offrir des assurances collectives à ses employés représente une valeur ajoutée. Donc, le travail du conseiller en assurance collective est important. L’offre que l’employeur fera à ses employés peut jouer un rôle primordial dans le choix de ses derniers entre plusieurs emplois.
Vocation
Quelqu’un qui souhaiterait obtenir ce permis doit savoir qu’il s’agit d’une vocation à part entière. Suivre l’évolution des produits du côté assurances et des régimes de retraite constitue une tâche substantielle du métier pour bien répondre à ses clients.
« Pour rester à jour, c’est préférable de rester dans un domaine. Si tu veux vraiment offrir à tes clients l’excellence, tu ne peux pas être éparpillé », dit Pierre-André Gervais.
Une vocation en assurance collective, voici ce qui peut attendre le futur professionnel. À la SSQ, il n’est pas rare pour eux d’avoir des conseillers qui sont dans le domaine depuis plus de 20 ans d’expérience.
Au besoin, le titulaire du permis peut se créer un réseau avec des professionnels des autres domaines afin d’offrir à ses clients tous les services financiers dont ils pourraient avoir besoin.