« Les brèches [de sécurité] qu’on voit constamment en gestion de crise, c’est toujours des affaires humiliantes pour l’entreprise », a dit Éric Parent, président de Logicnet et d’EVA Technologies, lors d’une conférence offerte mercredi dans le cadre du colloque Big Data, organisé par Finance Montréal.
Une clé USB contenant des données sensibles qui est perdue ou encore des fichiers envoyés aux mauvaises personnes sont des exemples de brèches.
Le modèle actuel de récolte d’information comprend des tables avec les données des clients.
Ces données sont souvent répliquées à divers endroits, comme dans des courriels ou des fichiers, ce qui accentue le risque que les données se retrouvent entre de mauvaises mains.
Les conseillers et les firmes devraient d’abord se concentrer sur la base et faire une analyse réelle du risque et de la sécurité de leurs données.
Big data, risque additionnel
De plus, le big data vient ajouter un risque additionnel pour les firmes, puisqu’il ajoute une copie supplémentaire des données.
Les projets de big data sont souvent faits avec des partenaires d’affaires, d’où l’importance de la confiance.
« Il faut s’assurer qu’on construit une relation qui va être capable de durer longtemps, ce n’est pas une relation court terme, souligne Éric Parent. Il faut garder en tête qu’il faudra peut-être un jour migrer nos données. »
Lors de la signature d’un contrat d’affaires de ce type, les firmes et conseillers devraient toujours songer à la manière dont les données seront migrées si jamais la relation d’affaires est rompue, rappelle-t-il.
« Des brèches de sécurité, il va toujours y en avoir » – Éric Parent
Avant de se lancer dans de grands projets de gestion des données, les cabinets devraient revenir à la base, soit évaluer le risque et faire une analyse de sécurité afin de sécuriser les données des clients.
- Par : Frédéric Roy
- 12 mai 2016 15 octobre 2019
- 10:29