Les données économiques plus vigoureuses que prévu incitent l’institution dirigée par Stephen Poloz à resserrer les conditions de crédit.
Le conseil de direction de la Banque estime qu’il est justifié de réduire la détente monétaire considérable compte tenu de la croissance plus solide que prévu de l’économie du pays.
La banque observe que «la croissance économique du pays devient plus généralisée et plus autonome», tout en notant que les dépenses de consommation demeurent robustes et que le marché du travail est solide. À cela s’ajoute une vigueur plus généralisée des investissements des entreprises.
En revanche, l’inflation, un facteur clé dans l’établissement de la politique monétaire, est demeurée en deçà de la cible de 2%, bien qu’elle ait évolué comme prévu en juillet.
Plusieurs économistes tablaient sur un relèvement du taux directeur en octobre seulement.