Un seul PAPE a eu lieu pendant la période d’avril à juin, a précisé la firme. L’émission, évaluée à 550 000 $, a eu lieu à la Bourse des valeurs canadiennes (CSE).
Il n’y a eu aucune nouvelle inscription à la Bourse de Toronto ou à la Bourse de croissance TSXV au cours du trimestre, a précisé PwC.
Cette performance était semblable à celle du premier trimestre, puisque depuis le début de 2016, un total de deux nouvelles inscriptions ont eu lieu, toutes deux à la Bourse des valeurs canadiennes, et leur valeur totalise un peu plus d’un million de dollars (M$).
En comparaison, au premier semestre de 2015, les marchés boursiers canadiens avaient été le théâtre de 13 nouvelles émissions dont la valeur totalisait 1,4 G$.
Aux yeux de Dean Braunsteiner, un spécialiste des premiers appels publics à l’épargne de PwC, les perspectives à court terme ne sont pas plus encourageantes.
« Depuis un peu plus de 10 ans, le marché canadien des PAPE était porté par un ou deux secteurs solides qui lui insufflaient toute sa vigueur », a expliqué M. Braunsteiner dans un communiqué.
« Pendant des années, le secteur minier a agi comme locomotive, les sociétés établies et les sociétés junior d’exploitation minière tenant la Bourse de Toronto et la Bourse de croissance TSXV occupées. »
Si le marché ne semble actuellement pas pouvoir compter sur un tel élément moteur, l’incertitude sur les marchés mondiaux joue aussi un rôle dans la morosité observée. En outre, le résultat du référendum au Royaume-Uni, favorable à son retrait de l’Union européenne, a refroidi les ardeurs à court terme, croit M. Braunsteiner.
« Ce qui manque, c’est une certaine confiance en l’avenir (…) Au Canada, le marché de l’habitation soulève des inquiétudes. Tant que certaines de ces incertitudes ne se seront pas dissipées, nous ne pouvons (pas) nous attendre à des changements significatifs pour le marché des PAPE. »