GUIDE MRCC 2 2015 – Les exigences les plus difficiles à implanter sont à venir. La voie vers une plus grande transparence pour les investisseurs de détail – par l’intermédiaire de la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2) – fait en quelque sorte un détour cette année, mais l’objectif final des régulateurs reste inchangé.
La même divulgation, quelle que soit la rémunération
Qu’ils soient salariés, rémunérés sur honoraire ou à commission, tous les représentants devront justifier leurs frais. Comment les exigences de la phase 2 du Modèle de relation clientconseiller (MRCC 2) s’appliquent-elles aux représentants en épargne collective qui travaillent à salaire, souvent dans une succursale bancaire ?
Bientôt des relevés plus transparents
Les courtiers doivent se plier aux exigences de la deuxième phase du mrcc 2 d’ici trois mois.Survol des obligations.
2015, l’année du réveil
Pour répondre aux nouvelles exigences, les courtiers relèvent des défis qui diffèrent selon leur taille, leurs clientèles et leur historique de développement.
Embêtants, les frais liés aux nouvelles émissions
Toucher une commission provenant de l’émetteur d’une nouvelle émission présente des risques sur le plan de la réglementation.
Risque de détours réglementaires
La mise en oeuvre de la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2) engendre un risque pour le client que certains redoutent depuis quelque temps. On craint que des conseillers n’adoptent des pratiques qui ne sont pas dans le meilleur intérêt du client afin d’échapper aux exigences du MRCC 2.
Important ménage technologique
Parmi tous les acteurs touchés par la mise en oeuvre de la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2), les institutions bancaires sont de ceux pour lesquels les défis technologiques sont les plus ardus.
Le diable sera dans les détails
Alors que les sommes versées aux courtiers seront intégrées aux relevés des clients, des conseillers dénoncent des failles en matière de réglementation.
Justifier ses frais en langage simple
Les conseillers ont tout avantage à discuter des frais de placement et de leur rémunération avec les clients avant que ceux-ci ne reçoivent leurs nouveaux relevés, selon Sara Gilbert, conférencière spécialisée en développement des affaires et fondatrice de Strategist(e). Ainsi, ils pourront dissiper l’écart de perception qui subsiste parfois entre un conseiller et ses clients.