Le quotidien a mis la main sur ce rapport produit à l’été 2012, mais soutient que, selon ses sources, plusieurs lacunes subsistent aujourd’hui. L’AMF aurait pris des mesures pour se conformer aux recommandations, mais un consultant serait toujours à l’emploi du régulateur pour « implanter un virage en 2015 ».
Un constat « alarmant » énuméré dans le document, d’après le Journal de Montréal, est que l’AMF gèrerait mal sa chaîne de possession de la preuve, « d’une importance cruciale pour une enquête ».
De plus, la sécurité de l’information est remise en question. À l’ouverture de certains documents électroniques confidentiels, il serait possible pour un pixel-espion ou un mouchard de donner l’accès à leur contenu à des gens qui ne devraient pas l’avoir.
Technologie désuète
Le document de KPMG ferait aussi état d’un désordre informatique dans les preuves et documents, « ce qui entraîne la confusion ». Les communications de dossiers à l’interne se feraient également, selon le rapport, avec des méthodes inefficaces, voire dépassées. « Impression, numérisation, gravure de CD » sont parmi les éléments cités.
Photo Shutterstock