L’un des principaux critères de sélection quand vient le temps de choisir avec quel conseiller en services financiers faire affaire est le type d’entreprise qui l’emploie, révèle une étude récente de Cerulli Associates reprise par Think Advisor. Plus l’entreprise est grande et reconnue, mieux c’est !
Les investisseurs, particulièrement ceux qui possèdent un million de dollars d’actifs investissables ou plus, portent une grande attention au type d’entreprise qui emploie leur conseiller avant de faire affaire avec. Ainsi, 39 % des investisseurs qui travaillent avec un conseiller et 32 % de ceux qui ne sont pas conseillés préfèrent « une grande organisation nationale ».
Seuls 28 % des sondés assurent ne pas avoir de préférence marquée pour le type d’entreprise à laquelle leurs conseillers sont affiliés.
Les personnes plus âgées sont celles qui semblent apprécier particulièrement travailler avec des professionnels de marques établies, rapporte Cerulli Associates.
De l’autre côté, 18 % des investisseurs qui travaillent avec des conseillers et 19 % de ceux qui ne sont pas conseillés privilégient les conseillers qui possèdent et gèrent leur propre cabinet au niveau local. Ce chiffre est particulièrement faible parmi les répondants les moins fortunés. Ainsi, ce pourcentage s’élève à 13 % parmi les répondants qui disposent de 250 000 à 500 000 dollars d’actifs investissables et à 8 % pour ceux qui disposent de moins de 250 000 dollars.
« Ces niveaux de préférence globaux représentent un défi pour les nouveaux conseillers en investissement enregistrés et les courtiers indépendants, car ils possèdent rarement des niveaux élevés de sensibilisation spontanée parmi les clients potentiels dans leurs périodes de besoin critique de conseils », relève Scott Smith, directeur des relations de conseil de Cerulli, dans un communiqué.
Les pratiques de conseils qui n’offrent que des options d’engagement en ligne semblent particulièrement impopulaires. Ces pratiques ne sont favorisées que par 1 % des investisseurs conseillés et 5 % des investisseurs non conseillés. Toutefois, elles semblent remporter plus de succès parmi un certain type d’investisseurs. Ainsi, 12 % des investisseurs non conseillés disposant de moins de 250 000 dollars d’actifs investissables et de ceux disposant de plus de 5 millions de dollars sont favorables à un engagement uniquement en ligne.
« Cerulli pense que les plateformes numériques joueront un rôle crucial dans l’avenir du conseil, mais ces résultats soulignent l’importance des conseillers humains au cœur du positionnement concurrentiel de la gestion de patrimoine », analyse Scott Smith.