Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale de l’Institut de planification financière (Institut), a reçu la Distinction Fellow 2024 de la part de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, CRHA Canada.
« Je suis vraiment très fière parce que c’est ma profession. Souvent les gens l’oublient ou ne s’en rendent pas compte, mais je suis une CRHA et non une planificatrice financière (Pl. Fin.). Je suis une CRHA spécialisée au niveau de la formation et du développement des compétences. C’est ça qui m’anime », confie-t-elle en entrevue.
La Distinction Fellow CRHA reconnaît la contribution et l’implication d’un individu à l’essor et au rayonnement de la profession par son leadership, sa réputation, ses compétences et ses réalisations.
Chantal Lamoureux est effectivement reconnue pour « son leadership remarquable, son aptitude à fédérer des individus de divers horizons afin de stimuler le développement personnel et organisationnel », souligne l’Institut dans son communiqué de presse publié pour annoncer la nouvelle.
Alors qu’elle n’est à la tête de l’Institut que depuis novembre 2020 et malgré la pandémie, Chantal Lamoureux a réussi à prendre sa place et exerce déjà une grande influence sur la profession de Pl. Fin.
Elle a ainsi participé au changement d’identité de l’Institut, a permis à celui-ci de se doter du Guide des compétences des Pl. Fin., un outil qui viendra façonner la profession au cours des années à venir, et a tissé des liens avec des universités pour tenter d’encourager les jeunes à se lancer dans la profession.
Si elle admet que son implication auprès de l’Institut a sûrement été un des éléments qui lui a valu cette reconnaissance, Chantal Lamoureux souligne que ce n’est sûrement pas la seule chose qui a joué dans la balance.
« C’est sûr que c’est un des éléments qui a été reconnu. Dans le fond, ils reconnaissent que j’ai de l’impact sur toute une profession, mais je pense que c’est l’ensemble de l’œuvre aussi », avance-t-elle.
« J’ai eu la chance de participer à de très beaux projets, comme la mise sur pied de l’Académie de la Banque de Montréal dans les années 90 », illustre celle qui a aussi travaillé pour la STM et Hydro-Québec, et qui est très impliquée aussi auprès du secteur communautaire.
Toutefois, elle reste humble. Elle affirme que ses réussites sont dues à sa capacité de s’entourer et à consulter les parties impliquées. « Travailler avec les gens, je pense que c’est aussi ma marque de commerce. Les problèmes sont complexes. Il faut regarder les choses de différents points de vue. C’est pour ça que, même à l’Institut, dans tous les projets qu’on fait, je prends toujours le temps de parler à des gens de différentes perspectives, pour bien comprendre, et prendre leur avis en considération. »
« Je dis souvent que je travaille pour et avec les gens », conclut-elle.