Une femme assise à une table devant un ordinateur avec pleins de documents autour d'elle.
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La plupart des Canadiens savent ce qu’ils veulent faire à la retraite : voyager, travailler à temps partiel, mettre à profit leur expérience pour offrir des conseils. Cependant, la hausse des coûts, l’endettement et les pressions financières pèsent sur leur capacité à épargner pour réaliser leurs rêves.

Ainsi, près de la moitié d’entre eux (46 %) disent préférer dépenser leur argent dès maintenant pour assurer leur mode de vie plutôt que d’épargner. Souvent, Nombre d’entre eux ont du mal à épargner en raison de remboursements de dettes (38 %) ou parce qu’ils choisissent de profiter de la vie sans attendre (18 %), selon une étude d’IG Gestion de patrimoine.

« Les défis liés à la hausse des coûts et au remboursement des dettes croissantes nuisent souvent à la capacité des gens à épargner en vue de la retraite », constate Christine Van Cauwenberghe, cheffe de la planification financière chez IG Gestion de patrimoine.

Quatre personnes sur cinq considèrent l’augmentation du coût de la vie comme la principale raison qui les empêche d’épargner pour la retraite, selon l’étude menée auprès de 1500 adultes. Et plus de la moitié des sondés (56 %) disent avoir dû reporter l’épargne-retraite en raison de pressions financières.

En moyenne, les Canadiens actifs réussissent à mettre de côté 12 % de leurs revenus pour assurer leurs vieux jours, selon le rapport. La majeure partie de leurs revenus (67 %) est consacrée aux frais de subsistance essentiels, tandis qu’une proportion moindre (20 %) est allouée aux loisirs.

En conséquence, si près de la moitié (47 %) des personnes interrogées prévoient prendre leur retraite avant l’âge de 65 ans, un tiers doit envisager de rester plus longtemps sur le marché du travail pour payer des frais de subsistance de base et augmenter leurs revenus.

Enfin, malgré les pressions financières importantes, 38 % des personnes sondées espèrent pouvoir voyager à la retraite, tandis que 17 % prévoient travailler à temps partiel ou offrir des conseils. Un tiers ont l’intention de prioriser les passe-temps et leurs centres d’intérêt.

L’étude révèle également qu’un tiers des Canadiens actifs travaillent avec un conseiller. Parmi ceux-ci, la majorité déclare que leur conseiller les aide à profiter de la vie tout en épargnant en vue de la retraite (76 %), et leur offre des conseils personnalisés qui répondent à leurs besoins (91 %).