L’utilisation de données alternatives continue de s’étendre parmi les professionnels de l’investissement, avec un intérêt marqué pour les données de géolocalisation et les dépenses des consommateurs.
Les gestionnaires d’investissement ne se contentent pas d’utiliser des données financières pour alimenter leurs analyses et leurs décisions. L’utilisation des données de géolocalisation et des données sur les dépenses des consommateurs devient de plus en plus fréquente.
Près de neuf gestionnaires et analystes sur dix (86 %) travaillant pour des sociétés de gestion de fonds prévoient d’augmenter leur utilisation de telles données alternatives au cours des deux prochaines années, constate la plateforme de données alternatives Exabel et BattleFin.
C’est même un gestionnaire ou analyste sur deux (51 %) qui anticipe une augmentation significative de l’utilisation des données de géolocalisation au cours des trois prochaines années.
La proportion est tout à fait semblable (50 %) parmi ceux qui s’attendent à une hausse marquée de l’utilisation des données sur les dépenses des consommateurs.
La quasi-totalité des gestionnaires interrogés aux États-Unis, au Royaume-Uni, à Singapour et à Hong-Kong, conviennent que les données traditionnelles et les chiffres officiels sont de plus en plus lents à refléter les évolutions de l’activité économique.
Les données sur les dépenses des consommateurs sont particulièrement prometteuses. Elles sont celles qui offrent l’avantage informationnel le plus important à l’avenir (75 %) selon les trois quarts (75 %) des gestionnaires d’investissement.
Les autres données jugées les plus pertinentes sont :
- le traitement du langage naturel et l’analyse des sentiments (50 %),
- l’écoute des réseaux sociaux (45 %),
- et les données sur l’emploi et les mouvements de personnel (43 %).
Les professionnels de l’investissement amassent de plus en plus d’expérience sur l’utilisation de ces données alternatives, puisque 70 % les utilisent depuis plus de trois ans.