fotovika / 123rf

Ne pas parvenir à identifier ses peurs peut mener à des comportements dysfonctionnels et improductifs, estiment Matt Brubaker et Foster Mobley, respectivement président et fondateur ainsi que président du conseil d’administration de FMG Leading – une firme stratégique basée sur le capital humain.

« Nous sommes parvenus à la conclusion que des peurs non reconnues et inavouées sont presque toujours une cause de stress professionnel et de potentiels non atteints », écrivent-ils, dans un article publié dans le Harvard Business Review.

Ils soutiennent qu’avoir des peurs n’est pas nécessairement mauvais, et que le conseiller qui prendra le temps de les identifier et de savoir d’où elles proviennent saura en tirer profit.

Les principales peurs des dirigeants sont les suivantes : la peur d’avoir tort, la peur de ne pas être assez bon, la peur de passer à côté de quelque chose et la peur d’être une victime ou qu’on profite d’eux.

Les auteurs proposent une démarche en quatre étapes pour parvenir à identifier ses peurs, la documenter, choisir une voie et finalement agir.

Identifier ses peurs

La première étape est de comprendre et d’admettre sa peur.

« À cette étape, nous suggérons aux gens de regarder sérieusement dans le passé et d’examiner les choix qu’ils ont faits et les raisons derrière ces choix », proposent-ils.

C’est l’étape de l’auto-évaluation. C’est le moment où le conseiller doit reconsidérer qui il est et ce qu’il veut pour le futur.

Documenter ses peurs

Qu’arrive-t-il réellement si on se trompe ou si un projet ne fonctionne pas ? C’est l’étape où le conseiller doit se confronter et comprendre que le monde n’arrêtera pas de tourner si ses peurs se concrétisent.

C’est le moment de prendre du temps pour considérer ce qui pourrait arriver si les peurs du conseiller deviennent réalités. L’objectif ici est d’apprivoiser ses peurs et d’avoir un aperçu réel de ce qu’il adviendrait.

Choisir une voie

La troisième étape que proposent les auteurs est de choisir une voie. Ce qui signifie : savoir ce qui est vraiment important, et est-ce qu’il faut changer son comportement pour y parvenir.

« Spécifiquement, si mes désirs et mes actions ne sont pas alignés, qu’est-ce ça signifie ? », soulignent les auteurs.

Agir

La quatrième et dernière étape consiste à agir en fonction de ses valeurs. Tout le processus entrepris lors des dernières étapes devient payant à ce moment. Si l’auto-évaluation a été faite sérieusement, l’action qui en suivra permettra de surpasser ses peurs et d’évoluer plus facilement dans un monde compétitif.

« Cette dernière étape consiste à respecter vos engagements envers vous-même », écrivent Matt Brubaker et Foster Mobley.