« Nos trajectoires éducatives, notre situation de famille, et notre qualité de vie sont dictées en partie par des logiques financières », explique-t-il dans un article écrit pour le Harvard Business Review.
Selon lui, des biais historiques contre l’industrie des services financiers subsistent, comme l’impact de la finance sur la perte de « vrais » emplois, ou encore des questionnements réels sur les inégalités économiques.
Ces sentiments causent un préjudice envers les professionnels de l’industrie qui ont la responsabilité de démontrer, par leur éthique de travail, toute l’étendue des services et de l’aide qu’ils peuvent offrir aux investisseurs.
À la différence d’autres secteurs professionnels, les résultats des conseillers sont généralement mesurables en terme de performance quantitative.
Cette exposition à la critique force les professionnels à faire davantage d’éducation afin que les investisseurs saisissent les effets montagnes russes souvent associés aux marchés financiers.
« La finance nous apprend qu’il est pratiquement impossible d’isoler les effets de la chance et des compétences sur les marchés financiers, écrit le professeur et auteur. Elle nous apprend également l’humilité, les risques sont omniprésents, difficiles à mesurer, et à mettre un prix dessus, et en conséquence, les vraies compétences sont difficiles à isoler. »
D’après lui, pour que l’industrie retrouve ses lettres de noblesses, elle doit constamment mesurer ce qui a le plus de valeur pour l’investisseur, comment parvenir à le créer et arriver à le mesurer. « Tenez-vous la tête bien haute, mais réalisez que la réhabilitation de votre industrie est votre responsabilité », souligne Mihir A. Desai en terminant.