Dans un article récemment publié dans le Harvard Business Review, Francesca Gino, professeur à la Harvard Business School, explique avoir étudié les capacités de réseautage d’un échantillon de près de 165 avocats appartenant à une même firme.
« Nous avons découvert que, par exemple, leur succès dépendait de leur habileté à réseauter efficacement de façon interne et externe. Par ailleurs, ceux qui considéraient ce type d’activité comme désagréable et qui les évitaient réalisaient moins d’heures facturables que leurs pairs.»
L’étude a été menée plus loin et les chercheurs ont inclus 174 avocats de plus ainsi que des étudiants universitaires et des adultes actifs sur le marché du travail. Les chercheurs ont étudié les effets de deux facteurs de motivation dominant: l’attitude de « promotion » par rapport à l’attitude de « prévention ».
« Les gens qui ont une attitude de « promotion » voient le réseautage comme une possibilité de croissance, d’avancement et d’accomplissement alors que ceux qui ont une attitude de « prévention » perçoivent le réseautage comme quelque chose qu’ils sont forcés de faire dans le cadre de leur profession», écrit Francesca Gino.
Comment changer son attitude? La professeure suggère de commencer par modifier son dialogue intérieur: « Au lieu d’aborder une activité de réseautage en se disant « Je déteste ce genre d’événement. Je vais devoir faire semblant d’être heureux d’y être », on devrait plutôt se dire « Qui sait, ça pourrait être intéressant. Parfois c’est lorsqu’on s’y attend le moins qu’on a une conversation qui déclenche quelque chose »».
Si un introverti ne peut pas se transformer en extraverti en claquant des doigts, il a quand même un contrôle sur l’attitude avec laquelle il aborde le réseautage, insiste Francesca Gino : « Concentrez-vous sur le positif, sur comment cette activité va vous aider à augmenter les connaissances et les habiletés nécessaires à votre travail, et l’activité vous semblera davantage en valoir la peine.»
Avec le Harvard Business Review