Mes premières années comme conseiller: la passion de la finance dès le berceau, ou presque
De gauche à droite: Justin, Gérald et Oliver Grenier. Photo gracieuseté

« On passait le gazon chez nos parents et on allait voir nos voisins pour des « jobines ». Au lieu de s’acheter de la gomme ou des bonbons, on allait voir notre père et on lui demandait de nous acheter des actions. Nous avons eu des titres de BCE, de TransCanada Pipeline, d’Imperial Oil et de plusieurs banques », raconte Justin Grenier.

Après avoir tous les deux étudié en finance à l’Université McGill, Olivier a poursuivi à la maîtrise en finance à HEC Montréal alors que Justin s’est dirigé vers HBSC, puis à la Banque Nationale, où il a travaillé dans le financement aux entreprises. C’est en 2011 qu’il rejoint son père, Gérald Grenier, à la Financière Banque Nationale (FBN) où il devient conseiller en placement.

« À 29 ans, avec mon expérience et mon bagage, c’était le bon moment de faire le saut dans l’investissement avec mon père. Je crois que c’est la meilleure décision professionnelle que j’ai prise de ma vie. Nous aimons ce que nous faisons et nous le faisons en famille. Nous avons beaucoup de plaisir à travailler en famille », souligne Justin Grenier.

Après sa maîtrise, Olivier Grenier a aussi travaillé dans le financement aux entreprises, pendant deux ans chez Desjardins, puis, pendant cinq ans à la Banque de développement du Canada. En 2012, il rejoint son frère et son père au sein de l’Équipe Grenier à la succursale de Québec de la FBN où près de 25 conseillers travaillent.

Les deux jeunes conseillers sont très heureux d’avoir attendu quelques années avant de se lancer dans le conseil financier: « Nous avons tous les deux été banquiers et nous avons été en contact avec beaucoup de professionnels et d’entrepreneurs, souligne Olivier Grenier. Nous sommes allés chercher le meilleur de tout le monde. De plus, la meilleure façon de réussir, selon moi, est de démarrer sa carrière de conseiller en ayant déjà un parcours et une expérience derrière soi. Commencer en sortant de l’école, c’est extrêmement demandant.»

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Justin et Olivier Grenier sont passionnés par l’entreprenariat, un cadeau de leur père qui était actionnaire d’Aligro, une entreprise dans le domaine alimentaire, qui a été ensuite vendue en 1986. Se voyant mis à la retraite prématurément, Gérald Grenier a décidé de se lancer comme conseiller en placement, un intérêt qu’il a visiblement transmis à ses fils.

« Nous venons d’une famille d’entrepreneurs, nous sommes curieux, nous aimons les entreprises et nous voulons les comprendre, explique Justin Grenier. C’est ce qui nous a amené, jeunes, à aimer la Bourse. Lorsqu’on regarde les marchés, c’est facile d’être irrationnel ou émotif, mais en restant rationnel, il y a moyen de se différencier comme conseiller dans le marché.»

Les deux conseillers ont décidé d’ajouter le titre de gestionnaire de portefeuille à leur arsenal et sont sur le point d’amorcer le processus, et les mois d’études nécessaires, pour l’obtenir. Ce titre est important afin de mieux servir leur clientèle diversifiée, mais qui regroupe notamment des entrepreneurs et des professionnels de la santé.

« Il y aura toujours des clients qui sont très intéressés par le placement et qui ne veulent pas de gestion discrétionnaire. Toutefois, pour les clients qui n’ont pas le temps ou l’intérêt de le faire, c’est la manière la plus efficace, pour nous, de gérer les portefeuilles », soutient Olivier Grenier.