Trois questions à poser à un coach potentiel
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April-Lynn Levitt, coach chez Personal Coach à Oakville en Ontario, et Sara Gilbert, fondatrice de Strategist, à Montréal, ont trois conseils pour aider les jeunes professionnels à trouver chaussure à leur pied.

– Quel engagement demandez-vous à vos « athlètes »: avant d’adopter un coach, il est important de savoir s’il faudra le rencontrer sur une base hebdomadaire, mensuelle ou bisannuelle. Ce ne sont pas tous les coachs qui demandent le même nombre de rencontres.

Toutefois, en plus des rencontres, le conseiller coaché doit aussi être prêt à mettre en pratique les actions et les changements qu’il a convenu de faire avec son coach. « La relation sera aussi productive que les actions prises après les rencontres », indique Sara Gilbert.

Selon cette dernière, les rencontres devraient être mensuelles ou, au moins, trimestrielles pendant au moins un an : « Si vous n’êtes pas prêt à prendre le temps et à faire le travail, vous devriez évaluer si c’est le bon temps d’engager un coach, dit Sara Gilbert. Parfois, il faut prendre le temps de s’éloigner de sa pratique pour l’améliorer. »

– Quel est le type de communication privilégié par le coach: il n’est pas nécessaire de toujours rencontrer physiquement son coach. Plusieurs professionnels utilisent Skype ou le téléphone pour tenir des rencontres lors de périodes trop occupées pour le conseiller. Souvent, le coach peut aussi carrément venir visiter le conseiller à son bureau pour le rencontrer et, du même coup, vérifier si ce dernier applique ses conseils, note April-Lynn Levitt.

– Travaille-t-il avec des individus ou des équipes:
certains coachs se concentrent sur la croissance des individus alors que d’autres préfèrent travailler avec toute l’équipe du conseiller, selon April-Lynn Levitt.

« Si vous impliquez toute votre équipe dans le processus, il sera peut-être plus facile de mettre en place les changements nécessaires, note April-Lynn Levitt. Parfois, un conseiller qui rencontre individuellement un coach et qui tente, par la suite, de mettre en pratique ses propositions risque de s’aliéner son équipe qui pourrait être réfractaire au changement. »

Proposer un coaching d’équipe est aussi une bonne idée lorsqu’on tente de mettre en place une transition efficace entre un conseiller senior et son successeur, conclut April-Lynn Levitt.