L’année dernière, une douzaine de nouveaux gestionnaires de portefeuilles ont été embauchés chez Fiera Capital et environ 15 nouveaux conseillers en placement chez Gestion de patrimoine TD.
Les possibilités sont là, voici des conseils afin d’obtenir sa première expérience comme conseiller en placement ou gestionnaire de portefeuille.
Faire ses preuves
L’obtention des diplômes et des titres est essentielle. Une fois que vous les avez en mains, les sociétés s’attendent à vous voir à l’oeuvre.
« Les gens qui se retrouvent chez Gestion de patrimoine TD dans le rôle de conseiller en placement, travaillent déjà dans les services financiers depuis cinq à huit ans et sont à la recherche d’un nouveau défi », explique Stéphan Bourbonnais, premier vice-président et directeur régional pour l’Est du Canada, conseils de placement privés chez Gestion de patrimoine TD.
Même son de cloche chez Fiera Capital: « Avant de devenir des gestionnaires de portefeuille, les gens passent par différents chemins chez nous. Certains deviennent stagiaires ou obtiennent un emploi dans un autre département de la firme et ils démontrent de l’intérêt pour gérer des portefeuilles », souligne François Bourdon, chef des solutions de placement pour Fiera Capital.
Vous pouvez aussi être nommé associé dans une équipe et éventuellement, devenir le gestionnaire de vos clients. Avant d’en arriver là, n’hésitez pas à passer par d’autres domaines connexes qui pourraient vous ouvrir des portes inattendues.
« Une des plus belles porte d’entrée dans l’industrie est la planification financière. Ce permis te permet d’entrer en contact immédiatement avec des clients et d’obtenir des références. Quelqu’un qui fait ce métier durant quelques années, devient très intéressant pour nous, puisqu’il a bâti son réseau et il connaît bien l’entreprise », soutient Stéphan Bourbonnais.
Qualités recherchées
Les sociétés recherchent des gens curieux, passionnés, flexibles d’esprit et motivés.
« Curieux, parce que le monde de l’investissement est une dynamique qui change constamment, motivés, puisque nous vivons dans une dynamique extrêmement compétitive, flexible d’esprit en raison de notre industrie qui allie l’offre, la demande et les sentiments et finalement il faut être un passionné de l’investissement et du travail », explique François Bourdon.
De plus, devenir conseiller en placement ou gestionnaire de portefeuille implique de gérer de l’argent pour réaliser des rêves, pour la clientèle et non pour vous.
« Si la personne vient nous voir et que son objectif principal n’est pas de faire une différence dans la vie des gens et qu’elle est menée par l’aspect monétaire, pour nous, ça représente un très gros risque », précise Stéphan Bourbonnais.