Vers 7h, le prix du baril de pétrole Brent, la référence au Québec, perd 2,5% à 58,95$US. Sa contrepartie américaine, le WTI, cède pour sa part 4% à 50,04$US le baril. Il a perdu jusqu’à 4,6% un peu plus tôt.

Les réserves de pétrole brut pour la semaine achevée le 13 septembre ont bondi de 14,3 millions de barils par rapport à la semaine précédente, selon les données du groupe de négociants American Petroleum Institute, qui ont été rapportées par plusieurs médias américains.

Les analystes sondés par Bloomberg tablent plutôt sur une augmentation des stocks de 3 millions de barils à 420,9 millions de barils.

Or, il faudra attendre la publication des données de l’Energy information Administration pour avoir confirmation que les réserves de pétrole au sud de la frontière ont bondi au niveau le plus élevé depuis que l’organisme a commencé à compiler ces informations, en août 1982.

La plus forte production de pétrole en trois décennies aux États-Unis a contribué à entraîner une offre trop abondante, ce qui s’est traduit par un plongeon de près de 50% des prix de l’or noir en 2014.

En réaction, de nombreux producteurs mondiaux, dont canadiens, réduisent leur production ou leurs budgets d’exploration.