Au quatrième trimestre terminé le 31 octobre, la Laurentienne a enregistré un bénéfice ajusté par action de 1,39$. Cela représente une hausse de 10%. Le consensus des analystes interrogés par Bloomberg anticipait plutôt un résultat de 1,41$.

En réaction, l’action de la banque perdait 3,28% à 48,62$ vers 10h30.

Le conseil d’administration a tout de même voté une augmentation de 0,02$ du dividende trimestriel à 0,54$.

Le bénéfice net, pour sa part, augmente de 30% à 33,8 M$. Les revenus ont progressé de 3% à 215,5 M$.

« Nous avons généré une solide croissance des résultats au cours de l’exercice, alors que nous avons poursuivi nos efforts ciblés pour améliorer l’efficacité et maximiser le levier d’exploitation, a commenté Réjean Robitaille, le pdg. Notre croissance des activités commerciales ainsi que notre contrôle rigoureux des dépenses et la qualité de crédit constante du portefeuille de prêts ont contribué à notre bonne performance dans un contexte de ralentissement de la demande de prêts à la consommation et de compression des marges. »

La marge d’intérêt a diminué, passant de 1,66% à 1,61% par rapport à la même période l’an dernier. Elle était de 1,65% au trimestre précédent. La marge d’intérêt est une donnée importante dans le secteur bancaire. Elle permet de mesurer les revenus que parvient à tirer une institution financière avec l’argent que lui prêtent les épargnants et qu’elle prête en retour à un taux plus élevé.

Les charges de restructuration de certaines activités de détail et du siège social, pour leur part, ont entraîné un coût de 7,6 M$, dont 6,1 M$ en indemnité de départ. La baisse du nombre d’employés liée aux «synergies» a aussi contribué à réduire la masse salariale de 5% à 340,4 M$ au cours de l’exercice 2014.

Prévisions annuelles

La Banque Laurentienne a également atteint les objectifs qu’elle s’était fixés. Elle a enregistré un bénéfice ajusté de 163,6 M$. Elle visait un profit dans une fourchette de 145 M$ à 165 M$.

Pour l’année prochaine, la banque anticipe une croissance de 5% à 8% de son bénéfice ajusté. À moyen terme, elle croit que les pressions exercées sur sa marge nette d’intérêt devraient diminuer.