En fait, 16 % des milléniaux, comparativement à 6 % pour les boomers et 7 % pour la génération X, font des placements par l’entremise d’un robot-conseiller, d’après l’étude.
Ce qui est particulièrement marquant est la ventilation de la génération des jeunes adultes entre les différentes manières de placer leur argent.
Elle répartit ses placements entre un conseiller dans une institution financière (28 %), un conseiller indépendant (24 %), un service autogéré de courtage à escompte (18 %), un robot-conseiller (16 %), un courtier de plein exercice (15 %) et par l’achat d’actions dans un société ouverte (12 %).
Cet équilibre se retrouve également dans les produits que les Canadiens milléniaux choisissent, entre les fonds négociés en Bourse (29 %), les actions individuelles (26 %), les portefeuilles de placements gérés (19%), les CPG et titres du marché monétaire (18 %), les obligations et titres à revenu fixe (18 %) ou par l’intermédiaire de polices d’assurance.
Fait intéressant, les boomers (34 %) et la génération X (29 %) aiment davantage les portefeuilles de placements gérés que la jeune génération d’investisseurs (19 %).
Cette génération tendrait à ne pas conserver à long terme des placements. Le tiers des répondants de cette génération a souligné qu’il achetait des placements pour les conserver sur une longue période, alors que ce pourcentage grimpe de 11 et 12 points de pourcentage dans les autres générations, respectivement 43 % pour la génération X et 44 % pour la génération des boomers.
Peu surprenant lorsque l’on jette un coup d’œil aux objectifs financiers des répondants, où la retraite est largement la plus importante pour les générations plus âgées, où plus de six participants sur 10 l’ont identifié comme un objectif de placements.
Les milléniaux de leur côté, regardent davantage vers des objectifs à court terme (29 %) ou l’achat ou la rénovation d’une maison (27 %). La retraite est un objectif pour un peu moins du tiers d’entre eux (32 %).