Les deux tiers des emplois seront supprimés au Canada. Les réductions toucheront des postes au siège social torontois de la Banque. L’institution prévoit également réduire 120 succursales de sa division bancaire internationale. La majeure partie des 148 M$ que lui coûteront cette partie de la restructuration est liée aux primes de départ qu’elle versera aux employés qui seront mis à pied.
Parmi le train de mesures annoncées mardi, la Banque a décidé d’accélérer la radiation des prêts qui sont en défaut de paiement dans sa division canadienne. Cette décision se traduira par une radiation de 62 M$.
Ces mesures auront pour effet de réduire le bénéfice par action du quatrième trimestre d’environ 0,28$.
La Scotia prévoit réaliser des économies annuelles de 120 M$ une fois la restructuration complétée. L’institution réalisera une partie de ces économies en 2015, mais c’est en 2016 qu’elle en profitera pleinement.
« L’annonce d’aujourd’hui est le résultat de décisions difficiles à prendre, mais nécessaires afin d’appuyer nos objectifs à long terme », a dit par voie de communiqué Brian Porter, qui a pris la direction de la Scotia il y a un an exactement.
Brian Porter s’est dit convaincu que les mesures annoncées permettront de continuer d’investir dans les créneaux à forte croissance de la Banque. « Malgré ces charges inhabituelles, nous avons espoir que les résultats pour l’exercice 2014 répondront aux objectifs financiers que nous nous sommes fixés pour l’année dans son ensemble. »
La Banque Scotia fera connaître ses résultats pour l’exercice 2014 le 5 décembre. Elle tiendra une téléconférence plus tard aujourd’hui pour discuter des charges qu’elle va inscrire et des licenciements.