Plusieurs familles ne planifieraient pas l’ensemble des coûts qu’impliquera la poursuite de l’éducation après l’école secondaire. Le sondage a été mené auprès de 752 étudiants canadiens du secondaire et de cycles supérieurs.

Parmi ceux qui ont répondu avoir eu ces conversations avec leurs parents, plusieurs ont mentionné qu’elles leur avaient fait réaliser beaucoup de choses. Par exemple, elles leur ont fait réaliser l’importance d’aller chercher d’autres sources de financement, selon D+H Canada.

L’étude révèle aussi que plusieurs familles canadiennes reportent à plus tard la planification financière des études supérieures. La majorité des étudiants ont dit qu’ils ont attendu à leurs deux dernières années à l’école secondaire pour aborder la question avec leurs parents.

Toutefois, l’argent ne serait pas d’un sujet tabou pour les familles canadiennes. Toujours selon le sondage, quatre étudiants sur cinq, soit 80% ont mentionné qu’ils étaient à l’aise d’en discuter avec leurs parents.

De plus, 25 % des répondants ont dit que si c’était à refaire, ils parleraient plus tôt de ce volet de leur vie avec leur père et/ou leur mère et 36 % considèrent qu’ils auraient une idée plus réaliste des montants en jeu.

Selon Statistique Canada, les étudiants au baccalauréat ont payé en moyenne 5 722 $ en frais d’éducation pour l’année scolaire 2013-2014, excluant les dépenses pour les livres et autres coûts reliés aux études, mis à part les cours.

Les sources de financement pour les études post-secondaires varient : 43 % bénéficient du soutien de leurs parents, 43 % utilisent leur propre épargne, 41 % contractent des prêts étudiants, 41 % se servent du salaire de leur emploi d’été et 39% profitent de bourses d’études.

Plusieurs étudiants ont laissé savoir que le soutien financier de leurs parents leur était accordé à certaines conditions, tel que les bonnes notes, l’obligation d’avoir un emploi d’été ou de travailler à temps partiel durant l’année.