Une enquête de la firme Edelman démontre que vous partez avec deux prises contre vous quand vous vous placez au centre d’attention de votre développement d’affaires ; le secteur dans lequel vous évoluez et le poste que vous occupez.
Le domaine des services financiers occupe la queue du peloton quand les consommateurs se prononcent sur leur niveau de confiance. On ne compte que 51 % des 33 000 participants qui ont confiance en leur institution financière. Sur les huit secteurs étudiés, celui de la technologie occupe le premier rang avec un taux de confiance de 79 %, suivi par le secteur de l’automobile (70 %) et celui des produits alimentaires (66 %).
Avec un client sur deux qui doute de vous dès le départ, vous pouvez faire basculer les autres simplement en vous mettant à l’avant-plan. Les résultats de l’enquête Edelman indiquent que globalement seulement 43 % des personnes ont confiance aux dirigeants d’entreprise et cette performance déprimante est une hausse de 12 % par rapport à l’étude précédente.
Et cette faible performance pique encore du nez car seulement 26 % des participants croient qu’un leader d’affaires corrige des erreurs commises au détriment des consommateurs, et 16 % sont d’avis qu’ils prennent des décisions éthiques ou morales. Vous pouvez au moins vous consoler en vous disant que vous n’êtes pas un politicien ou le responsable d’une agence réglementaire, deux groupes qui plafonnent à 36 % au palmarès de la confiance.
D’autres doivent donc porter l’étendard de votre entreprise. Selon l’étude le groupe le plus apprécié est celui des chercheurs et universitaires. Si vous êtes capables d’obtenir une recommandation ou un témoignage d’un expert reconnu et, par définition, indépendant, vous inversez la courbe car leur taux de confiance est de 67 % et il est stable depuis une longue période de temps.
Cette zone de confort est partagée par les experts techniques (66 %) et surtout les pairs qui affichent un taux de confiance de 62 %, une hausse de 15 % par rapport à l’étude précédente qui date de 2009 et qui témoigne de la montée de l’influence des médias sociaux qui sont devenus le lieu privilégié pour témoigner d’une expérience d’achat.