Cette méconnaissance des clients relevée pourrait avoir de sérieuses implications pour les conseillers lorsque la phase deux du modèle de relation client-conseiller (MRCC 2) entrera en vigueur dans deux ans.
« Les clients pourront voir sur leur rapport annuel combien ils paient exactement en dollars pour le conseil financier, a souligné Matt Brundage, vice-président du marketing chez Bridgehouse Asset Managers, lors du Radius Practice Management and Retirement Summit de Toronto.
« Il vaut donc mieux s’y prendre d’avance pour révéler ces informations afin que le client comprenne la valeur ajoutée du conseiller et qu’il n’y ait pas de questions à ce moment-là », a-t-il ajouté.
Selon le sondage, 38 % des répondants qui font affaire avec un conseiller ont dit qu’ils n’essaieraient jamais de gérer leur propre portefeuille et 32 % croient qu’ils seraient en mesure de le faire. Parmi les 32 %, il y avait plus de répondants homme et plus de Canadiens âgés de moins de 35 ans.
L’étude a été réalisée pour le compte de Bridgehouse Asset Managers par la firme Environics Research Group auprès de 1004 Canadiens de 25 ans et plus avec plus de 25 000 $ d’avoirs potentiels à investir.