L’an dernier les rendements à court terme étaient évalués à 3,25 %, ceux pour le revenu fixe à 4,25 % et ceux pour les actions actions à 7 %. Le rapport a été produit par les planificateurs financiers Nathalie Bachand, Martin Dupras et Daniel Laverdière.
En 2014, ils prévoient un taux d’emprunt de 5 %. Ils le chiffraient à 5,25 % l’année passée.
Les Normes d’hypothèses de projection sont basées sur les chiffres d’organismes tels que la Régie des rentes du Québec, la Banque du Canada et des sociétés d’actuaires privées.
Espérance de vie
L’IQPF fournit aussi des hypothèses d’espérance de vie calculées selon divers risques de survie. Par exemple, une projection pour un retraité de 65 ans serait valable si le capital ne s’épuisait pas avant 91 ans pour un homme ou 95 ans pour une femme, selon un risque de survie de 25%.
En présence d’un couple de 65 ans, il faudrait prévoir une durée de capital jusqu’à 96 ans. L’espérance de vie présentée pour un couple illustre la probabilité qu’un des membres du couple vive jusqu’à cet âge.
Une personne ne faisant pas usage du tabac, une personne issue d’une génération plus récente, une personne plus aisée financièrement ou une personne venant de démontrer des preuves de bonne santé a plus de chance d’être dans le groupe de 10 % de survie.
Un couple de 65 ans représenté dans cette tranche 10% peut évaluer la durée de son capital à 100 ans.
Le calcul pour couvrir le risque de survie n’est toutefois pas une finalité car « il existera toujours des cas de gens qui vivront très longtemps. Puisque même une planification jusqu’à 100 ans ne permet pas d’éliminer toutes les probabilités ». Le planificateur financier est encouragé à incorporer une composante rente viagère lorsque l’objectif de son client est d’assurer un revenu viager en toute situation.
Le document offre différents exemples d’applications selon les profils d’investisseur, conservateur, équilibré et dynamique.