Selon le FMI, les perspectives positives pour le pays pourraient être minées par toute une série de facteurs incluant un possible ralentissement des exportations en raison des défis associés à la compétitivité ainsi qu’une diminution potentielle des prix des marchandises.

«Compte tenu de la faible inflation et que des risques à la baisse demeurent, la politique monétaire devrait demeurer accommodante jusqu’à ce que la croissance s’accélère, indique le Fonds dans ses perspectives économiques mondiales.

Cette organisation mondiale basée à Washington soutient qu’en dépit d’une récente modération au sein du marché immobilier, les dettes hypothécaires importantes des ménages et les prix élevés des habitations continuent de représenter des sources de vulnérabilité.

Le Fonds monétaire international prévoit que l’économie du Canada enregistrera une croissance de 2,3% cette année, ce qui représente un dixième de point de pourcentage de plus que ce qu’il avait avancé il y a trois mois à peine.

Pour l’année 2015, le FMI entrevoit une poussée plus marquée, de l’ordre de 2,4%.

Ces statistiques sont légèrement plus tempérées que celles qui ont été présentées par le secteur privé et elles détonnent aussi légèrement par rapport à celles de la Banque du Canada.

Cette dernière institution anticipe, pour le pays, une croissance de l’ordre de 2,5 % tant pour l’année en cours que pour 2015.

Avec la participation de La Presse Canadienne