Avis aux chasseurs d’aubaine: les cours américains seront tout de même moins attrayants qu’en 2013. Cependant, en dépit du fait qu’elles sont plus chères, les actions américaines devraient encore devancer les actions canadiennes, précisent les Perspectives trimestrielles 2014 de Richardson GMP.
«Nous sommes à l’aise avec le fait de détenir des placements libellés en dollars américains», signale ce spécialiste des clientèles fortunées.
Au Canada, prévient Richardson GMP, la prudence est de mise.
Actuellement, précise Richardson GMP, le ratio cours-bénéfice du TSX est de 16 % inférieur à sa moyenne historique, comparativement à seulement 7 % pour le S&P 500. En revanche, «les secteurs de l’énergie et des matériaux demeureront problématiques», ce qui affectera directement la valeur du TSX en 2014.
En 2014, le gestionnaire de portefeuilles misera davantage sur les sociétés canadiennes liées à l’économie nord-américaine.
Les taux
Richardson GMP estime qu’il est peu probable que la Banque du Canada augmente ses taux d’intérêt en 2014.
Toutefois, en 2014, les placements sensibles aux taux d’intérêt seront à éviter en raison des effets du resserrement du programme d’assouplissement quantitatif des États-Unis. C’est pourquoi le gestionnaire entend «miser sur des sociétés offrant d’intéressants dividendes, mais qui sont plus tributaires des cycles économiques et, par-dessus tout, qui sont moins touchées que nombre d’autres joueurs par les taux d’intérêt».
Richardson GMP précise que les secteurs des FPI, des services aux collectivités, des oléoducs, des banques et des télécommunications sont parmi les plus touchés par les taux d’intérêt.
La hausse des taux n’est également pas une bonne nouvelle pour l’or. «Nous ne croyons pas que 2014 est une bonne année pour investir dans l’or», dit le gestionnaire.
Selon Richardson GMP, le vent de reprise économique touchera également l’Europe et le Japon. Les cours européens sont nommément évalués comme étant attrayants.
Le gestionnaire de portefeuille estime que la croissance mondiale devrait s’élever au-dessus des 3 % en 2014. «La possibilité d’une récession durant les prochains trimestres est très faible, voire nulle», avance le gestionnaire de portefeuille.