Car, dit-il, la reprise américaine est bel et bien enclenchée et l’économie mondiale est en meilleure forme que jamais.
«Aux États-Unis, la production a retrouvé ses couleurs et a dépassé son niveau d’avant la récession», constate cet économiste, spécialiste en prévisions économiques.
Bien que le nombre d’emplois soit toujours globalement inférieur de 2 M à ce qu’il était au début de la récession, Nariman Behravesh estime que la croissance attendue fera diminuer ce nombre. Il prévoit que le taux de chômage de l’Oncle Sam devrait s’établir à 6,6% en 2014, alors qu’il se situait à 7,5 % en 2013. Une des raisons principales étant la progression des exportations, tirées par l’amélioration de la situation économique mondiale.
C’est ainsi qu’après deux années difficiles, l’Europe relèvera enfin de la tête. Le processus de gestion de la dette souveraine sera maîtrisé au point où même la Grèce et l’Espagne pourraient enregistrer un début de croissance positive. Dans son ensemble, l’Europe devrait bénéficier d’une croissance de 0,8 %.
Le Japon fera également mieux que par les dernières années, en raison de ses récentes mesures de stimulation monétaire qui s’inspirent de l’action réussie de la Réserve fédérale américaine.
Pour sa part, le rythme effréné de croissance en Chine devrait se maintenir. Nariman Behravesh pense que l’Empire du Milieu pourrait atteindre une croissance de 8 % en 2014, contre 7,8 % en 2013.
S’il y avait un «risque» en 2014, soutient Nariman Behravesh, ce serait que l’économie affiche de meilleures performances que ce que l’on attend, et non l’inverse.
En conséquence, cet économiste prévoit une croissance de 3,3 % de l’économie mondiale en 2014, comparativement à 2,5 % en 2013.
Dans sa boule de cristal, les États-Unis devraient enregistrer une croissance de 2,6 % en cours d’année, contre 1,7 % en 2013.