« Les investisseurs sont de plus en plus prêts à accepter des portefeuilles de FNB, même Warren Buffet l’a dit, pour l’investisseur moyen le portefeuille optimal est composé de FNB. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Warren Buffet », dit Richard Morin, président d’Archer.
Sa société se veut être une alternative aux grandes institutions financières et son approche, qui mise sur le conseil indépendant, est calquée sur le modèle des sociétés de placements inscrites américaines.
C’est à deux types de clientèle qu’Archer s’intéressera, soit celle de gestion privée traditionnelle ayant des actifs d’un million de dollars et plus ainsi que celle ayant des actifs supérieurs à 100 000 $.
« Pour un client qui se trouve entre 100 000 $ et un million, c’est pratiquement impossible d’aller trouver une solution où il a du conseil financier indépendant et de la gestion de portefeuille à un coût qui est à mon avis raisonnable », soutient-il.
L’ancien chef des opérations et cofondateur de la firme de gestion de portefeuille Landry Morin croit que ses portefeuilles 100 % FNB indiciels à gestion active permettront aux clients d’économiser une importante somme sur les frais de gestion.
En remplaçant les fonds communs de placement par des FNB similaires dans les portefeuilles, il soutient que les investisseurs pourront baisser leur ratio de frais de gestion moyen de 2,3 % à 1 %, en s’appuyant sur une étude du manufacturier américain Vanguard.
« Chez nous, tout inclus, le coût des FNB, notre frais de gestion, ça coûte moins de 1 %. Ça n’existe par ailleurs pour le moment », dit Richard Morin.
Pour le moment, la société a pour partenaire les joueurs les plus importants de l’industrie des FNB, soit Vanguard, BMO et BlackRock.
Son président croit que les partenaires actuels couvrent l’ensemble des besoins pour leur clientèle.
Richard Morin invite par ailleurs les conseillers à chercher un modèle d’affaires « qui est exempt de conflits d’intérêts », se positionnant du même souffle pour l’abolition des commissions intégrées pour les fonds communs de placement.
Tous les comptes d’Archer sont des comptes de gestion discrétionnaire et la rémunération des conseillers est les honoraires chargés aux clients sur la base des actifs.
Archer ne sera pas un consolidateur dans l’industrie de la gestion de patrimoine, aux dires de son président.
« Nous ne sommes pas là pour compétitionner PEAK, être un consolidateur et offrir une solution aux conseillers, ça, je le laisse à d’autres », ajoute-t-il.
À l’heure actuelle, la société a trois associés, Richard Morin, Simon Houle et Lynn Bennett.
D’ailleurs, aujourd’hui marque non seulement le lancement des opérations de la société, mais également la venue de Simon Houle comme vice-président, coactionnaire se joint officiellement à Archer.