La croissance devrait atteindre 1,8% en 2014. Il faudra attendre 2015 avant que le Produit intérieur brut (PIB) avance à un rythme supérieur à 2%. Si cette prévision se concrétise, ce sera le meilleur résultat depuis 2010.

En vertu de certains indicateurs précurseurs, Desjardins estime qu’on peut espérer une «amélioration graduelle» de l’économie au cours des six prochains mois.

Desjardins note que les consommateurs apporteront peu d’eau au moulin l’an prochain. Endettés, les Québécois seront plus prudents, même si le marché de l’emploi se raffermit.

Québec n’est pas au bout de ses peines pour équilibrer ses finances. Même si l’équilibre budgétaire est repoussé de deux ans, trouver 1 G$ pour l’exercice 2015-2016 est « audacieux ».

Malheureusement, les entreprises, sur qui on compte pour prendre le relais des consommateurs et des gouvernements, investiront avec moins d’enthousiasme. Des signaux comme la baisse de confiance des PME et une diminution des bénéfices des entreprises annoncent un ralentissement de la croissance des investissements. De 5,7% en 2013, l’augmentation des investissements devrait s’établir à 2,8% en 2013.

Du côté de l’immobilier, le marché devrait se stabiliser en 2014 après un recul de 25% des mises en chantier résidentielles, toujours selon les économistes de Desjardins.