Pour profiter de la tendance, il propose trois fonds qui visent des profils d’investisseurs différents.
1. Fonds de revenu mensuel américain Fidelity
Ce fonds américain est conçu pour les investisseurs conservateurs. Lancé en novembre 2012, il est géré par Geoff Stein, également à la tête du Fonds de revenu mensuel Fidelity, qui a une bonne feuille de route, et par Mariana Egan, aussi engagée dans la famille de fonds Cycle de vie.
«Ces gestionnaires ont un mandat souple, c’est-à-dire qu’ils peuvent placer de 30 à 70 % du portefeuille dans les actions, dit Patrick Masse. Cela leur permet d’éviter des risques qui pourraient surgir à court terme, de profiter davantage des cycles boursiers et économiques, et de saisir des occasions.»
Sur le marché des actions, les gestionnaires se concentrent sur les grandes capitalisations qui versent des dividendes ainsi que sur les fiducies de placement immobilier. Sur le marché obligataire, ils achètent des obligations américaines de qualité, des obligations à haut rendement, des créances des marchés émergents, des titres convertibles et des prêts à taux variables.
Les principaux secteurs en portefeuille sont les services financiers (16,7 %), l’énergie (6,5 %) et la santé (6,4 %). Les grands noms sont Chevron, Wells Fargo et JP Morgan Chase.
«Au 31 août dernier, note l’expert, le fonds affichait un rendement de 10,6 %, et ce, même si moins de 50 % de l’actif était dans les actions.» Le ratio de frais de gestion (RFG) de 1,95 % est inférieur à la médiane de 2,26 %.
2. Fonds de croissance américaine Power Dynamique
Ce fonds un peu plus volatil exige une tolérance au risque modérée. Le très réputé Noah Blackstein, qui traque les entreprises dont la croissance des bénéfices est la plus rapide, est à la tête de ce placement.
«C’est un stockpicker qui a confiance en son flair, dit Patrick Masse. Au 31 août, les 15 principaux titres en portefeuille comptaient pour 75 % de l’actif.» On y trouve des sociétés telles que Under Armour, Michael Kors et CommVault.
Noah Blackstein achète surtout des titres de grandes entreprises, mais peut également investir dans la moyenne et la petite capitalisation. Normalement, ce fonds procure une bonne plus-value. Sur 10 ans, le rendement est de 8,3 %, par rapport à 2,4 % pour la médiane.
«Cependant, il y a deux ans, le gestionnaire a beaucoup investi dans la technologie et la santé, dit Patrick Masse. Et il a fallu du temps pour que ces secteurs décollent… Si bien que sur deux ans, son rendement de 16 % est inférieur de plus de 1 % à la moyenne de ses pairs. Par contre, il y a eu un revirement au dernier trimestre. Le fonds a inscrit un rendement de 15,5 %, par rapport à 2,7 % pour ses pairs…»
Son RFG s’établit à 2,46 % pour la série A.
3. Fonds de petite capitalisation Amérique Fidelity
Ce fonds est un peu plus risqué que le précédent et s’adresse aux investisseurs qui veulent se démarquer des indices en investissant dans la petite ou la moyenne capitalisation.
Depuis 2011, il est géré par Steve MacMillan qui, à son arrivée à la barre, n’était pas très connu. «Finalement, c’est un stockpicker, dit Patrick Masse. Ses portefeuilles contiennent environ 30 petites entreprises, généralement méconnues, mais qui procurent des rendements impressionnants.»
«Steve MacMillan achète des titres de qualité dans le but de les détenir à long terme, explique le conseiller. Il change environ deux ou trois noms par an dans son portefeuille. Il choisit donc les perles rares parmi les centaines d’entreprises qu’il rencontre chaque année.»
Cette approche a permis au fonds d’afficher un rendement annualisé de 31,2 % sur deux ans, alors que la médiane est de 19 %.
«Malgré cette belle avancée, note le conseiller, le ratio cours-bénéfice tourne autour de 14 depuis deux ans. Donc, pendant que le cours des actions bondissait, les profits des entreprises en portefeuille progressaient rondement. Par conséquent, le risque ne s’est pas accentué avec le temps.»
Son RFG de 2,54 % est légèrement au-dessus de la médiane de 2,44 %. «Mais la plus-value justifie des frais un peu plus élevés», pense l’expert.