La banque centrale a maintenu son taux taux directeur à 1% pour la 25e réunion consécutive, soit depuis septembre 2010.
Mais compte tenu que la croissance est plus faible qu’elle ne l’avait prévu cet été, la Banque a laissé entendre que sa prochaine décision pourrait être autant une baisse de son taux directeur, qu’une hausse. Elle a ainsi retiré du communiqué la phrase «Au fil du temps, à mesure que la normalisation de ces conditions s’opérera, on peut s’attendre aussi à une normalisation graduelle du taux directeur, de façon à atteindre la cible d’inflation de 2 %», qui était présente dans ses communications depuis plus d’un an.
La banque centrale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le pays. Elle prévoit que le PIB du pays croîtra de 1,6% en 2013 et de 2,3% en 2014. La banque centrale souligne dans son communiqué que «les conditions économiques incertaines à l’échelle mondiale et intérieure retardent le raffermissement des exportations et des investissements des entreprises, de sorte que le niveau de l’activité économique est plus bas que la Banque ne l’avait anticipé».
Dans son rapport sur la politique monétaire publié cet été, la Banque disait anticiper une croissance de 1,8% pour cette année et de 2,7% pour 2014.
«Même si la Banque juge que les risques entourant la trajectoire projetée de l’inflation sont équilibrés, le fait que l’inflation se soit maintenue au-dessous de la cible de façon persistante signifie que des risques à la baisse touchant l’inflation revêtent une importance croissante. Toutefois, la Banque doit aussi prendre en compte le risque d’une amplification des déséquilibres déjà prononcés dans le secteur des ménages. Compte tenu de ces considérations, la Banque estime que la détente monétaire considérable en place actuellement demeure appropriée et a donc décidé de maintenir le taux cible du financement à un jour à 1 %», lit-on dans le communiqué de la Banque.