Humania Assurance se prépare donc à développer, à vitesse grand V, le marché canadien hors Québec.

Le changement de nom répond à une volonté de se doter d’un nom bilingue, « plus moderne et plus évocateur des valeurs humaines qui animent l’entreprise ».

En 2012, la compagnie de Saint-Hyacinthe a enregistré des primes d’assurance nettes en hausse de 16,2 %, que la direction qualifie de « nettement supérieure au marché ». Le bénéfice net de 3,4 M$, est en cependant en baisse de 8,8 %.

Afin de maintenir la rentabilité de sa gamme de produits en assurance individuelle, sous pression étant donné la faiblesse des taux d’intérêt, la compagnie a procédé à des ajustements tarifaires, à la hausse.

Par ailleurs, l’entreprise a pu « confirmer sa présence dans toutes les juridictions canadiennes » grâce à l’acquisition d’un portefeuille de contrats d’assurance invalidité individuelle de Transamerica Vie Canada, comportant un volume de primes annuelles de 3,5 M$.

Le président et chef de la direction, Richard Gagnon, indique qu’au terme de cette transaction qui sera définitivement conclue cet automne, la compagnie comptera alors « des clients dans toutes les juridictions canadiennes » (source : Rapport annuel 2012).

Mais c’est le lancement de l’assurance sans examen médical, effectué en juillet, qui devrait lui ouvrir les portes des marchés canadiens hors Québec. L’enregistrement se fait exclusivement sur Internet, par l’entremise des conseillers en sécurité financière.

Cette stratégie de distribution fait l’économie du développement de relations d’affaires avec les agents généraux, les MGA. En outre, puisque l’enregistrement est presque instantané, les conseillers n’auront pas à appeler aux bureaux de Saint-Hyacinthe.

Les produits d’Humania sont distribués par 2 000 courtiers indépendants.