Moshe Milevsky a fait cette déclaration dans le cadre d’une présentation qu’il donnait devant la Société CFA à Toronto lundi dernier. Il a ajouté que « dans le passé, lorsque les gens quittaient le marché du travail avec un régime de retraite, ce n’était pas un enjeu», mais que maintenant «il est de plus en plus difficile de trouver de bons régimes de retraite».
Il faut toutefois s’attarder sur cinq facteurs avant de décider d’insérer, ou non, une rente dans le portefeuille de retraite d’un client.
– Attention aux frais: il faut bien sélectionner son produit puisque, selon Moshe Milevsky, un trop haut ratio de frais de gestion éliminera tous les gains que l’on pourrait tirer d’une rente avant un certain âge.
– Penser au régime de retraite: si un client a un bon régime de retraite, la rente n’est pas nécessairement la voie à suivre. Toutefois, lorsque les revenus qu’il pourrait tirer de son régime de retraite sont trop bas, la rente pourrait être une bonne solution.
– Discuter du risque de longévité : les clients qui craignent de survivre à leur épargne n’aiment pas le risque, selon Moshe Milevsky. Ils sont donc plus susceptibles de vouloir mettre une rente dans leur portefeuille.
– Taux d’intérêt: le comportement des taux d’intérêt peut déterminer si on achètera une rente maintenant ou plus tard. Une bonne façon de se couvrir contre les risques reliés aux taux et aux prix des rentes est d’acheter progressivement plusieurs rentes tout au long d’une période de temps.
– Parlez des enfants: finalement, si un client souhaite ardemment laisser un héritage à ses enfants, la rente pourrait poser problème. Moshe Milevsky suggère alors de consacrer une portion plus petite du portefeuille à la rente.