Citant des personnes au courant des discussions, le Globe & Mail rapporte que le patron de l’assureur Fairfax Financial, Prem Watsa, a personnellement contacté plusieurs fonds de pension canadiens et américains afin de trouver des appuis financiers pour son offre d’achat très conditionnelle de BlackBerry.

Selon les sources anonymes, seul le fonds de pension des enseignants de l’Ontario, Teacher’s, songerait sérieusement à se joindre à un groupe d’acheteurs.

M. Watsa a prévu financer l’acquisition grâce à diverses sources: 3 G$ US en prêts bancaires, 1G$ US provenant de prises de participation d’investisseurs institutionnels et le reste, grâce à la participation de 10% que le patron de Fairfax détient déjà dans BlackBerry, dont la valeur se situe à 470M$ US.

Si M. Watsa échoue dans sa tentative de rallier des investisseurs institutionnels, il pourrait chercher à obtenir un prêt-relais auprès de ses banquiers, lequel sera remboursé à même les liquidités de 2,6G$ US que détient BlackBerry.

Les investisseurs semblent pour le moment douter que cette transaction, qui comporte de nombreuses conditions, se concrétise. Mardi, l’action de BlackBerry a continué sa glissade, chutant de 3,3% à 8,53$ US sur le Nasdaq.