Or, la société d’assurance Canada-Vie a conclu une entente avec une entreprise canadienne qui permet à cette dernière de transférer le risque de longévité et de protéger la viabilité à long terme de son régime de retraite.
Cette entente « protège tant notre société que ses employés contre l’augmentation des coûts liés à l’accroissement de la longévité », affirme Douglas Arends, président de la Compagnie Canadienne des Billets de Banque (CBN), une société spécialisée dans la conception et fabrication de documents anti-contrefaçon.

Le vieillissement de la population représente un enjeu important pour les répondants des régimes de retraite qui doivent garantir les versements de rente de leurs participants, la vie durant. Or, contrairement au risque d’investissement, le risque de longévité ne procure pas de rendement lorsqu’il est conservé.

La CBN désirait continuer d’assurer la gestion de ses placements afin d’établir une composition de l’actif tenant compte de la nature à long terme de son régime de retraite en vigueur, tout en ayant la possibilité de transférer uniquement le risque de longévité lié à ses retraités.

Aux termes de l’entente, le risque de longévité associé aux passifs de plus de 200 pensionnés du régime de retraite, d’un montant de 35 millions de dollars, est donc transféré à l’assureur. La CBN conserve l’entière responsabilité du paiement de la rente mensuelle à ses pensionnés. Cependant, l’assureur Canada-Vie remboursera le régime de retraite si l’espérance de vie réelle des pensionnés dépasse les prévisions actuelles.

« Nous y voyons un progrès emballant, car il n’y avait pas encore eu beaucoup de transactions effectuées à cette échelle dans l’industrie », estime Neil Duffy, vice-président, Transfert des risques liés aux régimes de retraite, chez Canada-Vie.