Services institutionnels TD Waterhouse offre la garde de valeurs, la négociation, la compensation, le règlement et la tenue de dossiers, aux gestionnaires de portefeuille inscrits et aux courtiers remisiers indépendants canadiens.
« Par cette acquisition, nous étendrons notre portée à plus de 260 intermédiaires de marché additionnels, 130 000 comptes clients et environ 34 milliards d’actifs », a indiqué Luc Paiement, coprésident et cochef de la direction, Financière Banque Nationale, et premier vice-président à la direction – Gestion de patrimoine.
Services institutionnels TD Waterhouse sert en effet 260 intermédiaires de marché qui comptent 130 000 comptes clients et cumulent un actif de 34 milliards de dollars d’actifs.
La Banque Nationale prévoit que la transaction ajoutera 0,12 $ par action au bénéfice annuel de 2014 et 0,14 $ par action à celui de 2015.
La Banque Nationale estime aussi que la transaction réduira son ratio de fonds propres attribuables aux actions ordinaires (CET1) selon Bâle III d’environ 40 points de base.
Elle s’attend à ce que ce ratio demeure toutefois supérieur à 8 % après la clôture de la transaction, laquelle devrait avoir lieu plus tard cette année, sous réserve des autorisations réglementaires requises et autres conditions de la transaction.
« Je suis convaincu que nos clients et nos employés continueront de se développer pleinement avec la Banque Nationale, dit Mushtak Najarali, premier vice-président, Services institutionnels TD Waterhouse. Cette acquisition apportera aussi à la Banque Nationale une équipe d’employés de haut niveau ».
La transaction est neutre pour la Banque Nationale, estime André-Philippe Hardy, de RBC Marchés des capitaux, puisque l’impact négatif sur le capital fait contrepoids à l’apport aux bénéfices.
Le réseau des correspondants de la Banque Nationale est très rentable pour la banque, indique John Aiken, de Barclays. À court terme, l’effort d’intégration en diminuera la rentabilité, mais les économies seront favorables à moyen terme,
La transaction est mineure puisqu’elle représente moins de 2 % de ses bénéfices de 2014, dit-il.