« C’est un bon timing pour l’organisation », souligne-t-il.
La première responsabilité du nouveau président, qui devrait être nommé aux alentours du 20 novembre prochain, sera la préparation d’un nouveau plan stratégique pour la compagnie d’assurance maskoutaine.
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Dans la foulée, le président sortant invite son successeur à écouter.
« Ce genre de fonctions fait que tu es conseillé, tu es entouré de gens de bonne foi qui veulent t’aider, il faut vraiment prendre la peine d’écouter les gens et ensuite de se faire une idée, dit Richard Gagnon. Souvent, la qualité de l’écoute motive beaucoup celui qui te parle. »
Richard Gagnon, à 60 ans, savait qu’il ne resterait pas à la tête d’Humania pour les cinq prochaines années et jugeait plus sage que ça soit quelqu’un d’autre qui s’occupe de préparer le prochain plan de match de l’organisation.
«Ça fait quand même 13 ans que je préside la compagnie. J’ai toujours pensé qu’après 10-15 ans, c’est toujours bon pour une entreprise d’avoir un nouveau leadership et un nouveau souffle », dit-il.
D’avoir implanté une culture d’innovation chez l’assureur est la principale source de fierté du président sortant.
« J’ai implanté une culture d’innovation ici, encouragé une culture d’innovation, explique Richard Gagnon. C’est peut-être l’élément de fierté le plus important que j’ai. »
Un autre moment marquant de son passage est la création d’une association avec le Fonds de solidarité FTQ en 2015, permettant à la société d’avoir une plus grande profondeur financière pour financer son développement.
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« Une entreprise mutuelle comme Humania était condamnée à puiser dans ses fonds propres pour financer son développement. C’est comme être obligé comme citoyen de payer comptant ta maison, parce que tu n’as pas de levier de financement quand tu es une mutuelle à l’état pur », dit Richard Gagnon.
Avec ce partenariat et la restructuration qu’il avait entamée en 2012, l’assureur conserve ses valeurs mutuelles tout en étant une compagnie à capital-actions.
Lever le pied
Richard Gagnon restera près de la société jusqu’à la fin de l’année pour faire une transition en douceur avec son successeur.
Après cette période, il compte bien se consacrer à ses différentes passions, dont l’aide aux entreprises.
« Je vais essayer de continuer d’aider [des entreprises], si les occasions se présentent en siégeant sur des conseils d’administration, en aidant des entreprises sur des mandats particuliers, si ça se présente », explique-t-il.