1. Fonds société d’actions canadiennes Cambridge CI

Ce fonds, lancé en 2007, est géré par Brandon Snow et Bob Swanson, de Cambridge Advisors, une firme qui laisse une grande liberté d’action à ses gestionnaires, malgré une surveillance étroite de la rentabilité et de la valorisation des sociétés.

«Brandon Snow et Bob Swanson investissent dans de grandes capitalisations en croissance (par exemple, Alimentation Couche-Tard et CGI)», dit Patrice Lortie. Ils peuvent placer jusqu’à 49 % du portefeuille à l’étranger. En date du 28 juin 2013, 52 % de l’actif était placé au Canada, un marché qui traîne la patte cette année, et 31 % aux États-Unis.

«Les gestionnaires jouent aussi avec le poids des secteurs pour se démarquer de l’indice de référence», note le conseiller.

Cette approche procure un rendement supérieur, et présente un risque égal à celui de la moyenne de la catégorie. À preuve, au 28 juin 2013, le fonds affichait une performance deux fois plus élevée que ses pairs sur un an. Il a en effet procuré un rendement de 28,59 %, par rapport à 13,53 % pour la catégorie. Sur 5 ans, la performance est de 6,09 %, par rapport à 4,68 % pour la catégorie.

Son RFG de 2,43 % se situe dans la moyenne de la catégorie. «Mais je ne regarde pas seulement ce que le fonds coûte, explique Patrice Lortie. Je regarde aussi ce qu’il rapporte. Autrement dit, j’aime mieux payer plus cher et avoir un meilleur résultat.»

2. Fonds Fidelity Étoile du Nord

«J’ai choisi ce fonds, créé en 2002, parce qu’il a un mandat flexible, dit Patrice Lortie. Les gestionnaires n’ont aucune restriction géographique ou sectorielle. Ils peuvent donc investir dans leurs meilleures idées.»

Et quels gestionnaires… «Fidelity a mis à sa tête une équipe formidable, composée de Daniel Dupont et Joel Tillinghast, qui collectionnent tous deux les prix pour avoir réussi à surpasser leurs pairs», ajoute-t-il.

Daniel Dupont et Joel Tillinghast privilégient en 2013 les États-Unis (33 % de l’actif au 31 mai 2013) et le Japon (25 %), deux marchés mondiaux qui performent bien.

Ils achètent essentiellement de petites et moyennes capitalisations mondiales sélectionnées selon le style valeur. Les secteurs qu’ils privilégient sont la consommation discrétionnaire (24 %), les technologies de l’information (17 %) et la consommation de base (13 %).

Sur un an, le fonds enregistre une performance de 31,3 %, par rapport à 24,7 % pour la catégorie. Il surclasse aussi ses pairs sur 3 ans, avec un rendement de 10,9 %, par rapport à 7,7 % pour la catégorie.

«Ce fonds peut s’acheter avec ou sans couverture de change, dit le conseiller. Personnellement, je ne recommande pas cette protection, car je m’attends à un recul du dollar canadien, qui souffre du fléchissement des matières premières et de l’incertitude économique dans certains pays émergents.»

À 2,58 %, son RFG se situe dans la moyenne de la catégorie.

3. Fonds canadien équilibré IA Clarington

«Mon choix s’est arrêté sur ce fonds en raison de la firme de gestion qui gère ce fonds, soit QV Investor, dit Patrice Lortie. Cette firme indépendante plusieurs fois primée appartient aux employés. Elle a peu d’actif sous gestion, ce qui lui donne une plus grande latitude sur les marchés.»

Leigh Pullen, un vétéran qui compte 35 ans d’expérience, a fondé QV Investor et gère ce fonds, créé en 1996, depuis 2009. Il investit dans des titres qui offrent un rendement du capital supérieur à la moyenne et dont les actions se négocient en deçà de leur valeur intrinsèque. Cette approche lui a constamment permis d’atteindre des rendements boursiers supérieurs à long terme, avec un risque raisonnable.

Leigh Pullen surpondère actuellement les actions, car les rendements obligataires compensent à peine l’effet de l’inflation. Les titres à revenu fixe comptent donc pour seulement le tiers du portefeuille (au 31 mai).

«Il met l’accent sur les obligations de société (52 %) et se concentre sur les échéances à court et moyen terme», note le conseiller.

Pour ce qui est des actions, Leigh Pullen investit principalement dans les grandes capitalisations canadiennes. Les secteurs les mieux représentés sont la finance (16,7 %), les produits industriels (8,3 %) et les biens de consommation de base (8,3 %). Les titres vedettes sont Shoppers Drug Mart et Canadian Tire.

Sur un an, la performance du fonds s’établit à 12,8 %, par rapport à 9,9 % pour la catégorie. Sur 3 ans, elle est de 7,1 %, par rapport à 5,6 % pour la catégorie.

Son RFG de 2,4 % est plus élevé que la moyenne.

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