Actuellement, les opérations internationales des assureurs canadiens comportent davantage de risques que ce qu’elles font au Canada, selon Moody’s. L’importance de ces activités étrangères dans le bilan de chaque assureur varie d’ailleurs selon l’entreprise.

« L’industrie de l’assurance vie canadienne est très mature, ce qui veut dire que les assureurs doivent aller vers de nouveaux marchés s’ils veulent croître, écrit David Beattie, analyste pour Moody’s. Les trois plus grands assureurs canadiens sont exposés différemment aux marchés internationaux.»

En effet, Manuvie tire 33 % de ses bénéfices de ses activités asiatiques alors que Great West estime que 21 % de ses bénéfices proviennent de ses activités européennes. Pour la Financière Sun Life, on évalue que seulement 8 % de ses bénéfices proviennent de l’étranger, principalement d’Asie.

De plus, Moody’s soutient que l’environnement opérationnel actuel dans les régions étrangères où les assureurs canadiens sont présents « affectera négativement leurs profils de crédit alors qu’on s’intéresse de plus en plus à la solidité structurelle de l’industrie de l’assurance et à ses obligations contractuelles ».