L’industrie des assurances de personnes se réjouit particulièrement de l’attribution de sommes additionnelles en santé, dédiées principalement pour les soins à domicile et les soins de longue durée.

L’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) pour le Québec recommande l’introduction d’un crédit d’impôt non-remboursable de 15 % sur les primes payées pour souscrire à un programme accrédité d’assurance de soins de longue durée. Une telle mesure serait efficace pour « inciter les citoyens et pour les aider financièrement à adhérer à une telle assurance », affirme l’ACCAP, saluant par ailleurs l’intention du gouvernement du Québec de réduire le fardeau fiscal des contribuables, d’investir dans les services publics et de continuer à payer la dette.

L’excédent de 2,2 G$ a amené le gouvernement à réduire le fardeau fiscal des Québécois, en abolissant notamment la taxe santé dès janvier 2017. Pour la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), il est d’ailleurs essentiel d’utiliser en partie les marges dégagées pour réduire le fardeau fiscal des citoyens et maintenir un environnement fiscal compétitif pour les entreprises.

« Les travailleurs doivent pouvoir conserver une plus grande part du fruit de leur travail. Dans ce sens, l’abolition plus rapide que prévu de la taxe santé représente un premier pas qui est à souligner », souligne Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM, en rappelant que les Québécois ont l’un des fardeaux fiscaux les plus lourds en Amérique du Nord.

La CCMM a aussi profité de l’occasion pour inviter le gouvernement à préparer son prochain budget de façon à jeter les bases d’une dynamique économique qui encourage le travail, l’épargne et l’investissement.

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) s’est aussi dite encouragée par l’état des finances publiques. « Il est rassurant de constater que le gouvernement garde le cap sur la rigueur, laquelle crée la marge de manœuvre qui permet de soutenir les différentes priorités, dont des investissements ciblés, l’allégement de la fiscalité et le remboursement de la dette », indique Simon Gaudreault, directeur des affaires économiques à la FCEI.

L’élimination du déficit, les sommes allouées au Fonds des générations et même l’allégement du fardeau fiscal des particuliers envoient des signaux qui rassurent les dirigeants de PME quant à l’état actuel et à l’évolution prochaine des finances publiques du Québec, selon la FCEI qui encourage le gouvernement à poursuivre sa gestion rigoureuse des finances publiques.

Le gouvernement a profité de sa mise à jour budgétaire pour annoncer des dépenses additionnelles de plus de 500 millions de dollars (M$) qui seront consacrées aux secteurs de la santé (300 M$) de l’éducation (110 M$) et au développement régional (100 M$).