Or, elles sont plus confiantes que les hommes alors que 72 % des entrepreneures se sentent très ou relativement à l’aise de prendre des décisions fondées sur les risques d’affaires, comparativement à 64 % des entrepreneurs masculin, indique un rapport de BMO Gestion de patrimoine. Par contre, ni les hommes ni les femmes interrogés ont cette mentalité de cowboy parfois associée aux entrepreneurs puisqu’ils sont d’avis que les risques d’entreprise doivent être calculés, évalués et gérés.
L’enquête, menée par des chercheurs de l’Université Carleton et l’agence The Beacon, révèle d’autres différences. Les hommes tendent à gérer la croissance de leur entreprise en prévision d’une éventuelle vente, tandis que les entrepreneures souhaitent davantage bâtir à long terme.
Autre divergence : les hommes semblent mesurer leur réussite principalement en fonction de leurs gains financiers, tandis que les femmes ont plutôt tendance à associer leurs gains à leur capacité à remplir des obligations qui ne sont pas liées au travail, comme consacrer plus de temps à la famille.
L’étude a par ailleurs confirmé que les femmes ont tendance à créer des entreprises dans le secteur des services (hébergement, commerce de détail, soins de santé), alors que les hommes bâtissent des entreprises dans les secteurs manufacturiers ou du savoir.
Mais tous et toutes ont les mêmes motivations à se lancer en affaires : c’est l’envie d’une plus grande liberté et le désir de satisfaire leur besoin de créer des produits ou offrir des services.