Près de la moitié (48 %) des jeunes âgés d’environ 21 à 36 ans qui se déplacent pour se rendre au travail n’hésiterait pas à payer davantage pour acheter une propriété plus près de leur lieu de travail, indique en effet un sondage de la TD. En comparaison, seulement 34 % de l’ensemble des Canadiens feraient ce choix.

Pour une grande majorité des Y (80 %), qui compte beaucoup de premiers acheteurs, le temps de transport pour se rendre au travail est d’ailleurs le critère essentiel pour l’achat d’une maison.

Les membres de cette génération devraient toutefois se montrer prudents, voire même assouplir leurs critères. « Bien qu’habiter près du travail comporte de nombreux avantages, acheter une propriété dans un milieu urbain coûteux peut avoir un prix très élevé », met en garde Jean-François Laurin, directeur régional, Est du Canada, spécialiste hypothécaire mobile, TD Canada Trust.

S’il est moins attrayant pour les Y de consacrer plus de temps à se rendre au travail, s’éloigner de la ville « pourrait se traduire en des économies immobilières à long terme et en un avenir financier plus radieux », fait valoir la TD.

Autres constats : les jeunes n’ont pas tendance à emménager dans une propriété plus petite que prévu (68 %), à faire un compromis sur leur quartier préféré (80 %), ni à renoncer à avoir une voiture ou une deuxième voiture (89 %), révèle aussi le sondage.