Fiera Capital a connu une année 2012 exceptionnelle. L’actif sous gestion de l’entreprise est passé de 28,7 G$ au 31 mars 2012 à 64,5 G$ à la même date en 2013.

« Nos acquisitions nous ont permis d’assurer notre présence à l’échelle nationale et de pénétrer le marché américain. Nos cinq bureaux répartis dans l’ensemble du Canada ainsi que celui de New York, nous permettent d’assurer notre présence dans nos marchés clés et d’être près de nos clients existants ou potentiels », a souligné Jean-Guy Desjardins, président du conseil, chef de la direction et chef des placements, Corporation Fiera Capital.

L’entreprise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle a pour objectif de doubler sa taille d’ici cinq ans et de dépasser 150 G$ d’actif sous gestion. Pour ce faire, elle prévoit de poursuivre ses acquisitions stratégiques, particulièrement aux États-Unis.

« Ce que nous recherchons en terme d’acquisition se résume en trois points : une équipe de placement talentueuse, donc des talents de gestion ; l’existence de synergies financières qui rendront l’acquisition rentable pour les actionnaires ; et enfin l’acquisition d’actif sous gestion et de professionnels en distribution et services à la clientèle », explique Jean-Guy Desjardins.

Avec une société qui compte désormais près de 300 employés en Amérique du Nord, il est important aussi de pouvoir les retenir.

Lors de l’assemblée générale, les actionnaires ont donc voté en faveur de modifications apportées au régime d’options d’achats d’action de 2007. Il s’agit ici « d’augmenter le nombre d’actions autorisées aux fins d’émission aux termes de ce régime, ce qui permettrait à la société d’accorder des primes incitatives » pour retenir les employés clés.

« Le nombre d’actions avec droit de vote subordonné de catégorie A aux fins d’émission aux termes de ce régime sera majoré de 2 millions d’actions » et passera donc à un peu plus de 4 millions d’actions.

Les actionnaires ont aussi approuvé le régime d’unités d’actions avec restrictions. Il s’agit « d’un régime incitatif discrétionnaire en vertu duquel les dirigeants et les employés clés ont la possibilité de se voir octroyer des unités d’actions avec restrictions. »

En parallèle, ils ont également approuvé le régime d’unités d’actions liées au rendement. Les dirigeants et les employés clés auront « la possibilité de se voir octroyer des unités d’actions liées au rendement. »

Ce vote permet ainsi à la firme de disposer des « outils nécessaires pour conserver nos employés clés », précise Jean-Guy Desjardins, d’autant que la société avait « épuisé son programme d’options initial ».

« Quand tu as de très bons gestionnaires qui ont des performances sur 3, 5, 10 ou 12 ans, cela attire les compétiteurs. Une façon de les retenir, selon nous, est de leur donner un « package financier » qui est attrayant et compétitif, mais qui en plus les lie à l’organisation, comme le programme d’actions à la performance », conclut-il.