« De toute évidence, les achats de fonds communs de placement en ligne ou par l’intermédiaire d’un représentant du service à la clientèle n’ont jamais fait de percée considérable dans le marché. En fait, elles ont diminué de moitié par rapport à ce qu’elles étaient en 2011 », est-il écrit dans le rapport.
L’enquête démontre également que la majorité des Canadiens, soit 56 %, ne se sentiraient pas très confiants ou pas confiants du tout pour choisir des FCP sans l’aide d’un conseiller.
Motivé principalement par le financement de leur retraite, les répondants comptent sur leur conseiller pour leur donner des conseils éclairés et 88 % d’entre eux disent obtenir un meilleur rendement grâce à ces conseils.
« Des études empiriques confirment la grande valeur que les investisseurs canadiens de fonds communs de placement attachent aux conseils de leur représentant et qu’ils en retirent », a soutenu Paul Bourque, président et chef de la direction de l’IFIC, dans le communiqué dévoilant les résultats du sondage.
Conséquence possible de l’application de la phase deux du modèle de relation client-conseiller (MRCC2), le pourcentage de répondants étant clients de conseillers se souvenant d’avoir discuté des frais et des commissions avec ce dernier a remonté de 6 % en 2016, atteignant 62 %.
Plus concrètement, le nombre de Canadiens ayant discuté avec leur conseiller de sa rémunération a augmenté de 8 % en un an, se situant à 56 %.
Par ailleurs, quatre répondants sur cinq ont avoué lire immédiatement leurs relevés de FCP et les classer par la suite.
En ce qui concerne la rémunération des conseillers, l’enquête démontre qu’un peu plus de la moitié des Canadiens, soit 54 %, aimeraient mieux rémunérer leur conseiller par des frais groupés, comparativement à 37 % qui préféreraient payer les frais directement au conseiller.
L’enquête de Pollara pour le compte de l’IFIC a été réalisée auprès de 1000 Canadiens détenteurs de FCP de 18 ans ou plus, par téléphone. Les entrevues ont été menées entre le 29 juin et le 14 juillet 2016.