En 2013, la cote attribuée au système de paie de la firme est l’élément qui arrive en troisième position (8,7 pour les deux années), tout comme la stabilité de la firme (8,7 par rapport à 8,4 en 2012).

Si l’image projetée par la firme était tout aussi importante l’année dernière (8,5 par rapport à 8,8 en 2012), les conseillers mettaient également en avant l’évaluation de la rémunération offerte (8,5 par rapport à 8,8 en 2012) ainsi que le service juridique et la conformité (8,3 par rapport à 8,8 en 2012).

Impression de déjà-vu

Sans surprise, la firme RBC Dominion valeurs mobilières se place cette année encore en tête du sondage des courtiers en valeurs mobilières québécois quant à la satisfaction des conseillers envers leur firme.

La société obtient une note moyenne de 8,4 sur 10. Un bon résultat, qui connaît tout de même une baisse par rapport à 2012 (8,8 points).

D’autant que la note accordée par les conseillers de plein exercice a baissé de presque un point en ce qui concerne la rémunération offerte par la firme (7,3, par rapport à 8,2 en 2012).

RBC Dominion est suivie de près par BMO Nesbitt Burns (8,2 points).

La firme a amélioré son pointage pour 12 éléments sur les 22 évalués, notamment en matière de stabilité (9, par rapport à 8,5 en 2012), d’image projetée, d’établissement du prix des produits à revenu fixe et de la qualité du site Internet.

En revanche, elle perd 0,6 point en matière de service juridique et de conformité, passant de 9,1 en 2012 à 8,5 en 2013, et presque un point pour la qualité de son intranet (0,9).

Une entrée réussie

Industrielle Alliance Valeurs mobilières (IAVM) fait une entrée remarquée dans notre Top 8 des courtiers québécois, en obtenant la troisième place dès la première année.

La firme obtient une note moyenne de 8 points. Elle se démarque particulièrement, selon ses conseillers, dans la rémunération offerte (8,9) et la cote attribuée au système de paie (9,2), les pointages les plus élevés du tableau pour ces deux éléments.

Les conseillers ont évalué le pourcentage de commissions leur revenant à 69,4 %, par rapport à près de 47 % pour l’ensemble des sociétés sondées.

Le modèle d’affaires d’IAVM, où le représentant est indépendant, diffère de celui des courtiers en valeurs mobilières bancaires. C’est pourquoi le pourcentage de commission revenant au conseiller d’IAVM se situe autour de 70 %. En revanche, ce dernier assume certaines dépenses liées à sa pratique. Cela explique le pointage élevé d’IAVM par rapport à celui des autres firmes sondées.

Tout comme BMO Nesbitt Burns, CIBC Wood Gundy a amélioré ses notes pour 12 éléments, notamment la stabilité de la firme, l’image projetée et la clarté et la qualité des relevés de compte.

Par contre, elle perd du terrain par rapport à 2012 quant à l’établissement des prix des produits à revenu fixe, à l’évaluation de la rémunération offerte, à la qualité de la recherche sur les marchés canadien et américain, et à la formation continue.

Toutefois, c’est surtout en ce qui concerne le service juridique et le service de conformité que l’insatisfaction se fait ressentir. La cote est passée de 8,7 en 2012 à 7,6 en 2013.

Fait à noter, CIBC Wood Gundy et ScotiaMcLeod obtiennent toutes deux un pointage moyen de 7,9 points.

Cependant, chez Scotia-McLeod, le mécontentement touche, comme en 2012, tout particulièrement les logiciels de gestion de la clientèle (front office) et les services de soutien (back office).

ScotiaMcLeod obtient la meilleure note tout comme IAVM quant à l’évaluation du directeur de succursale.

Pour la Financière Banque Nationale (FBN), ce sont surtout la clarté et la qualité des relevés de compte (6,8, par rapport à 7,5 en 2012), la concentration sur la stratégie (7,6, par rapport à 8,2 en 2012) et l’évaluation de la rémunération offerte (7,3, par rapport à 7,9 en 2012), qui sont la cible des critiques des conseillers.

Toutefois, la note octroyée par les conseillers pour la qualité de son site Internet s’est améliorée depuis un an (7,9, par rapport à 7,4 en 2012).

C’est la FBN qui présente l’écart le plus important entre la moyenne de la note générale attribuée par les conseillers (8,2) et la moyenne arithmétique des notes attribuées par les conseillers de la firme au sondage (7,8). Ainsi, le conseiller de la FBN est beaucoup plus généreux lorsqu’on lui demande d’accorder une note générale à sa firme que lorsqu’on fait une moyenne de chacune de ses notes.

La note moyenne de Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL) a connu une légère amélioration, pour s’établir à 7,4. La firme n’a pas retrouvé sa cote de 7,8 obtenue en 2011, mais elle s’est améliorée sur 13 éléments.

La stabilité de la firme est mieux perçue que l’an dernier, tout comme la qualité des recherches sur le marché américain et de la documentation destinée aux clients.

Cependant, les conseillers soulignent que le service juridique et celui de la conformité ne sont pas aussi performants que l’an dernier (7,9, par rapport à 8,5 en 2012).

La même critique est formulée par les conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) où la note pour ce dernier élément est passée de 8,1 en 2012 à 7,1 cette année. Les notes pour la stabilité de la firme (6,6, par rapport à 7,6 en 2012) et la concentration sur la stratégie (6,2, par rapport à 7,4 en 2012) ont également baissé.

La moyenne globale attribuée à VMD est de 7 points, en baisse de 0,5 point par rapport à l’an dernier.

Toutefois, les notes accordées pour la liberté de vendre des produits et le service à la clientèle demeurent stables avec 9 et 8 points respectivement, en 2012 et en 2013.

De manière générale, toutes les firmes sondées l’an dernier et en 2013 connaissent une baisse significative (de 0,4 à 1,1 point de moins) de leur note en matière de service juridique et de service de conformité.

L’importance que les conseillers accordent à ces éléments est également en baisse de 0,5 point.

Soit la conformité est définitivement intégrée dans la pratique, soit elle leur semble moins importante qu’auparavant.