« La quasi-stagnation des prix à Montréal par rapport au trimestre précédent et la légère baisse observée dans les environs de la capitale fédérale expliquent l’amélioration de l’abordabilité au premier trimestre », écrit Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins.
Dans les six régions étudiées au Québec, quatre voit l’abordabilité être réduite : Québec, Saguenay, Sherbrooke et Trois-Rivières.
Dans le reste du pays, les habitations sont moins abordables qu’au trimestre précédent, toujours selon l’IAD.
Rappelons qu’en mars, le nombre de transactions a diminué de 15,3% au Canada. La baisse est de 16,7% à Montréal.
« Même si le nombre de transactions a fléchi, le marché reste globalement à l’équilibre au Québec et en Ontario, ce qui fait ralentir la progression annuelle des prix autour de 2,5% au premier trimestre de 2013, commente l’économiste dans sa note. […] Globalement, les nouvelles règles ont donc permis d’amorcer un atterrissage en douceur du secteur résidentiel au pays, même si celui-ci s’avère plus brutal dans certaines agglomérations. »
L’IAD est calculée en prenant le ratio du revenu disponible moyen des ménages et le revenu nécessaire pour obtenir une hypothèque sur une résidence au prix moyen. Au Québec, le revenu moyen représente 143,3% du revenu nécessaire pour obtenir une entente hypothécaire. À Montréal, ce ratio est de 132,6%. Au Canada, il est de 131%.