La rémunération de M. Nixon, qui comprend son salaire régulier, ainsi que les actions et les options qui lui sont octroyées, a totalisé 12,6 M$ (12,3 M$ US) pour la dernière année.
Selon Bloomberg, le PDG de la plus importante banque au pays a obtenu sa plus forte augmentation de salaire depuis 2006 après que l’institution financière qu’il dirige a enregistré des résultats records. Cela fait de lui le dirigeant le mieux payé au pays.
À titre comparable, le patron de Bank of America, Brian T. Moynihan, a reçu une rémunération totale de 12 M$ US, tandis que Jamie Dimon, pdg de JPMorgan Chase, a obtenu des émoluments totaux de 11,5 M$ US.
Les observateurs cités par Bloomberg soulignent que les banques canadiennes ont «fait un bon travail» pour aligner le rendement des actionnaires à la rémunération des dirigeants au cours des dernières années.
L’action de la Banque Royale a progressé de 15 % l’an dernier, tandis que l’indice des banques canadiennes a avancé de 11%. L’action de la Royale a procuré un rendement total de 61% sur cinq ans, incluant les dividendes.
Cela dit, l’indice des titres bancaires américains a encore mieux fait que la Royale l’an dernier. Il a bondi de 30%, selon Bloomberg.
M. Dimon a pour sa part vu sa rémunération fléchir de 50%, à cause de son rôle dans l’épisode de l’affaire du London Whale, qui a entraîné des pertes de négocation de 6,2 G$ US pour JPMorgan.