L’indice de blue chips est soulevé par Disney, Home Depot, J&J, Pfizer et Verizon, qui établissent tous de nouveaux plus hauts de plusieurs années.

Le précédent sommet du Dow Jones avait été inscrit le 11 octobre 2007, à 14 164, avant que les Bourses ne s’effondrent à cause de la crise financière. La dernière fois que l’indice a touché un nouveau plus haut, il s’est par la suite effondré de 54 % en moins de deux ans.

Les pertes occasionnées par la plus grave crise qu’a connue l’économie américaine depuis la grande dépression des années 1930 ont cependant été complètements effacées après quatre années haussières des Bourses.

Cette remontée a été alimentée par la plus forte croissance des bénéfices des entreprises depuis les années 1990 et une intervention sans précédent de la Réserve fédérale américaine et des autres grandes banques centrales du monde pour relancer l’économie.

Pour sa part, le S&P/TSX de la Bourse de Toronto progresse de 95 points ou 0,7% à 12 802.

«Depuis le plus fort de la crise en mars 2009 à quatre ans plus tard, c’est quand même une incroyable remontée», a commenté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management, notant que les investisseurs attendaient de voir le record se confirmer en clôture.

Parvenir à ce niveau est «la preuve que l’économie américaine se porte bien, mais c’est aussi la preuve que les actions sont en train de redevenir un investissement de choix alors que cette classe d’actifs avait été pratiquement abandonnée pendant longtemps», a souligné de son côté Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.

L’enthousiasme du marché américain s’inscrivait mardi dans le sillage des bourses asiatiques et européennes, tandis que la Chine s’est fixée un objectif de croissance de 7,5% pour 2013 et de 3,5% d’inflation et que la contraction de l’activité a accéléré en février dans la zone euro, mais moins que prévu que lors de la première estimation.

Bonne nouvelle économique

L’activité s’est accélérée dans les services aux Etats-Unis en février, selon l’indice des directeurs des achats de cette branche de l’économie publié mardi par l’association professionnelle ISM.

L’ISM non-manufacturier a progressé de 0,8 point par rapport à janvier pour atteindre 56,0%, son niveau le plus élevé depuis février 2012. Sa hausse est plus forte que le pensaient les analystes dont la prévision médiane donnait l’indice à 55,4%.