Le 22 février, la coopérative québécoise a remporté les enchères pour racheter l’entreprise, la seule entité toujours en exploitation de sa maison mère Penson Worldwide, en processus de liquidation en vertu du Chapitre 11 au Delaware depuis le 11 janvier.
«La transaction n’est pas terminée, dit André Chapleau, porte-parole de Desjardins. À l’encan, ils nous ont dit « OK, vous l’avez », mais il faut passer différentes étapes… On souhaite terminer la transaction ce mois-ci.»
Il refuse de divulguer le montant offert au liquidateur de Penson lors de l’enchère. Les informations disponibles sont vagues : Penson déclare des actifs «de 1 à 10 M$» US et des dettes de «10 à 50 M$».
Assurer ses arrières
Selon nos informations, la faillite de Penson a causé une certaine inquiétude au sein de l’institution financière.
Mais André Chapleau minimise. «Pour nous, c’était une occasion d’affaire, explique-t-il. Dans un souci de saine gestion et pour poursuivre l’exploitation de Disnat, on a aujourd’hui la mainmise sur la compagnie. C’est elle qui nous fournit la machine, les serveurs… Et on a maintenant le contrôle de tout ça.»
Intégrer QTrade
En outre, Desjardins a déjà signé en février une entente pour prendre une participation dans QTrade Financial Group, une plateforme concurrente de Disnat à Vancouver. Le niveau d’actionnariat est toujours en discussions, mais la coopérative québécoise devrait détenir «25 à 40%» de l’entreprise.
Avant d’annoncer ce que le Mouvement veut faire avec Nexa, il devra donc «prendre le temps de regarder l’ensemble» de ses actifs en courtage en ligne. Entre Disnat, QTrade et la dernière acquisition, «il y a sûrement des synergies intéressantes, des gains en efficacité à faire», dit André Chapleau.
Selon Desjardins, Nexa compte une quarantaine d’employés à Irvine, en Californie, Plano et Austin, au Texas, et Great Falls, en Virginie.
QTrade compte environ 160 employés à Vancouver.