Pour la période de trois mois terminée le 31 janvier 2013, la Banque Royale a réalisé un bénéfice net de 2,07 G$ ou 1,36 $ par action, une hausse de 12% par rapport au même trimestre il y a un an. Elle avait alors dégagé un bénéfice net de 1,86 G$ ou 1,22 $ par action.
Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,32 $ par action. Les revenus de la Royale ont progressé de 4 % à 7,9 G$.
Les secteurs des services bancaires aux particuliers et aux entreprises, ainsi que la gestion de patrimoine et la division des marchés des capitaux ont contribué aux bons résultats de la banque. En revanche, le secteur des assurances a affiché un recul de 14 % par rapport à l’année précédente.
« RBC a poursuivi sur sa lancée avec un bénéfice de plus de 2 milliards de dollars au premier trimestre, qui reflète la solide croissance de la plupart des secteurs d’activité ainsi que la gestion efficace et disciplinée des coûts», a déclaré M. Gordon M. Nixon, PDG de la Royale dans un communiqué.
« Notre solidité financière et notre position concurrentielle avantageuse nous permettront de bien composer avec les conditions difficiles qui persistent dans notre secteur et de continuer à consolider notre position de chef de file au Canada, tout en accroissant nos activités à l’échelle mondiale de manière sélective », ajoute-t-il.
La Banque Royale a relevé son dividende trimestriel de 0,03 $ par action ou 5% pour l’établir à 0,63 $ par action.
La provision pour pertes sur prêts a augmenté de 82 M$ par rapport au premier trimestre de 2012 pour être fixée à 349M$. Ce résultat tient principalement aux dotations ayant trait à deux comptes du portefeuille de prêts de gros, facteur neutralisé en partie par la réduction des radiations liées à notre portefeuille de prêts sur cartes de crédit, selon RBC.
L’action de la première banque du pays en termes de capitalisation boursière a progressé de 15 % au cours de la dernière année. Elle a clôturé mercredi à 63,48 $, en hausse de 0,4%.